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    QUAND UNE PARTIE SE TERMINE EN NULLE...

     "Je sais qu’avec un jeu parfait, Dieu contre Dieu, Fritz contre Fritz, le jeu d’échecs est une partie nulle…" Nigel Short GMI

     

    Une règle qui semble secondaire, mais qui pourtant doit toujours rester à l'esprit, surtout en finale,  est celle de la partie nulle.

    Le premier cas ne pose pas de réel problème : 

    la nulle par consentement mutuel : un joueur peut proposer la nulle à son adversaire pendant la partie. Si ce dernier accepte, la partie est nulle.

    Avant d'accepter la nulle, vérifiez à fond que vous n'avez pas oublié un coup pour débloquer la situation en votre faveur...

    Le second cas est la triple répétition de la position : si une position identique vient de se produire pour la troisième fois.

    Ce cas comme le précédent est à double tranchant : si vous ne souhaitez absolument pas finir en nulle, il arrive parfois que toutes les autres possibilités de coups soient forcément en votre défaveur. Dans ce cas, il faut donc faire preuve de pragmatisme et se résoudre  à la nulle. J'ai encore récemment gagné trois mouvements plus tard face à un adversaire qui ne voulait pas égaliser...

      

    La suivante se rencontre presque jamais, surtout au niveau amateur (et chez les forts joueurs ils annulent avant) : la règle des 50 coups sans avance de pion ni prise de pièce. La nulle peut être réclamée par un des joueurs.

    Enfin, si vous ne voulez pas manger l'échiquier de rage, sachez que l'impossibilité de mater est un cas de nulle :

    S'il survient une position dans laquelle aucun des deux joueurs ne peut donner d'échec et mat par aucune suite de coups légaux, la partie est nulle. Cela se produit notamment dans certaines finales telles que :

    1. roi contre roi,

    2. roi et fou contre roi,

    3. roi et cavalier contre roi,

    4. roi et fou contre roi et fou de même couleur,

    Face à un adversaire inexpérimenté, la situation se rencontre parfois. A plus haut niveau, c'est souvent une volonté commune de faire la nulle.

     

    Reste le Pat, abordé dans l'article ci dessous.

    Et pour la sentence de Nigel Short, si au jeu de dames l'ordinateur a avéré la nulle lors d'une partie "parfaite", aucun ordinateur ne l'a (encore) prouvé pour le roi des jeux !   Ca Nigel, c'est pour ton petit cul...

     

     


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