• LA CLASSE TCHEQUE !

     

    La réputation de sportivité de Vlastimil Hort n'est pas usurpée, jugez-en plutôt :

     A l'occasion du match contre Spassky comptant pour le tournoi des candidats 1978. Spassky tomba malade et ne pouvait plus jouer. Il épuisa les jours de report normalement autorisés sans qu'il soit à même de reprendre de combat. Alors que Hort aurait pu réclamer le gain du match par forfait, il offrit à Spassky le bénéfice de ses propres jours de report de façon à ce que l'ancien champion du monde puisse se rétablir, un geste particulièrement élégant. La dernière partie de ce match fut curieuse : Hort eut une position clairement gagnante mais oublia la pendule de façon inexpliquée et perdit au temps, offrant la victoire de la partie et du match à Spassky.

     


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  • Friedrich Sämisch (1896-1975) était un grand maître allemand.

    On retient surtout de lui ses contributions à la théorie des ouvertures (variantes Sämisch de la défense est-indienne et nimzo-indienne).

    Pourtant, Fritz réussit aussi un petit exploit dans sa carrière :

    Sämisch était réputé pour son indécision, de telle façon que lors d'un tournoi en Suède, il perdit ses 13 parties au temps !

    Et dire qu'on se désole des zeitnots d'Ivanchuk !

     


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  •  

     

    « La façon dont un humain joue aux échecs a beaucoup plus en commun avec la façon dont nous conduisons une voiture que de la façon dont les ordinateurs jouent aux échecs. »

    Garry Kasparov

     

    Bon... la voiture en haut est conduite par Garry... nous c'est plutôt ...

     


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  •  

    "Ayant été proche des artistes et des joueurs d'échecs, je suis arrivé à la conclusion personnelle que bien que tous les artistes ne soient pas des joueurs d'échecs, tous les joueurs d'échecs sont des artistes."

    Marcel Duchamp , artiste et joueur d'échecs

     


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  •  MON PERE CE Z...

     

     

    Gata Kamsky est un GMI né en 1974 en Sibérie. Il gagna le championnat d'URSS des moins de vingt ans deux fois avant ses quinze ans. En 1989, il émigra aux États-Unis avec son père Rustäm, un ancien boxeur, décrit comme paranoïaque et violent...

    En 1994, Kamsky affrontait Nigel Short, numéro un anglais lors du célèbre tournoi de Linares.

    Kamsky s'imposa avec une facilité déconcertante, réalisant un impressionnant 5,5 points à 1,5. 

    Toutefois ce match fut marqué par la perte de contrôle du père de Gata Kamsky. Lors de la quatrième partie, Nigel Short offrit un verre d'eau à son adversaire, soudain victime d'une quinte de toux. Or, il se trouve que la 4e partie fut l'unique victoire de l'Anglais dans le match. Gata Kamsky prétendit qu'il avait été déconcentré par l'intervention de son adversaire. Ce même soir, lors du dîner, Rustam Kamsky, déchaîné, et disposé à en venir aux mains, hurla à l'adresse de Short que s'il parlait à nouveau à son fils lors du match, il le tuerait! Short porta plainte, ce qui plongea la police espagnole, quelque peu dépassée par les événements, dans une situation très délicate. L'un des responsables du maintien de l'ordre à Linares signala tout de même que, match d'échecs ou pas, menacer quelqu'un de mort pour un verre d'eau offert à un mauvais moment était quelque peu excessif!.

    Mais Rustam ne s'arrêta pas là...

    L'année suivante, dans le cadre de la demi-finale du championnat du monde FIDE, Gata fut opposé au redoutable et expérimenté grand-maître russe Valéry Salov (trente ans et classé 3e joueur du monde) et se qualifia facilement 5,5 points à 1,5 point.

    L'autre demi-finale voyait s'affronter Karpov et Guelfand. L'action se déroulait dans un petit village indien à Sanghi Nagar.

    Cette fois, Rustam cassa la figure de l'un des entraîneurs de son fils, Alexander Shabalov. Le motif semble être une trahison caractérisée. Le malheureux Shabalov revenait de la villa de Guelfand où il était allé récupérer des cassettes musicales qu'il avait prêtées à l'un des entraîneurs de ce dernier. La trahison est difficile à admettre, car Guelfand disputait un match contre Karpov et non son fils ! Le lendemain, Shabalov, la lèvre ouverte quittait Sanghi Nagar et l'Inde par le premier avion. Interrogé par la presse et pour se défendre, le bouillant papa déclarait: «C'était une discussion entre hommes.».

     


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  • MAT EN 2 COUPS (et 2 solutions...)

    Trait aux blancs

    solution 1                              solution 2

    1 Cf6+  Fxf6                 1 Cf6+ Txf6

    2 Df8 mat                      2  Dg7 mat


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  •  

    Il arrive, parfois, que l'on doute des règles d'échecs élémentaires et que nos étourderies fassent commettent quelques gaffes au niveau du règlement...

     

    Victor Kortchnoï aurait oublié une des règles du roque lors du championnat du monde de 1975. Il aurait appelé l'arbitre pour être sûr de pouvoir roquer même si sa tour passait sur une case contrôlé par le fou adverse (réponse : oui!).
    Quand je me vois, je me désole, quand je me compare, je me console...

     


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  • MATE IN 3 

    move for white 

     

    SOLUTION

    1 Rg7+ Kh8

    2 Nf6 Ba2

    3 Rh8 mate

     


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  • MAT EN 3 COUPS 

     

     

     

    SOLUTION

    1 Tf8+ Rg7

    2 Ce6+ Rh7

    3 Th1 mat 

     

     


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  • SAURON -BILBO 8-0...

    ZURICH CHESS CHALLENGE: UN GRAND NUMERO DE CARLSEN !

    On se souviendra du tweet d'Hikaru Nakamura du 19 novembre 2013, où l'Américain déclarait : « Je commence à réaliser que je suis la seule personne qui sera en mesure d'arrêter "Sauron" dans le contexte de l'histoire des échecs. » Cependant, hier, Dirk Jan ten Geuzendam, le rédacteur en chef du magazine New In Chess, rappelait sur www.nrk.no : « Je ne sais pas si on peut appeler Carlsen un rival quand on est mené par 7 victoires à 0 ! » D'un autre côté, Magnus n'a vaincu Hikaru qu'une seule fois avec les pièces noires en classique. « Il devrait peut-être y avoir un bouton sur son compte Twitter qui lui demande de réfléchir avant de poster quoi que ce soit. » a ajouté Dirk Jan ten Geuzendam en riant.

    Aujourd'hui, la course des attaques sur roques opposés d'une défense Nimzo-Indienne a tourné à l'avantage du joueur américain. Dès le 25ème coup l'évaluation des modules d'analyses est sans appel : les Noirs sont perdus ! Alors que Boris Gelfand, qui regardait la position, disait : « J'aime bien les Noirs ! », Levon Aronian ajoutait pince-sans-rire : « C'est un joueur de Najdorf, il n'a pas peur du mat. » Et puis, un miracle s'est produit ! Alors que Houdini affiche un terrible +6.00 en faveur de Nakamura, et que presque tous les coups gagnent, Hikaru joue 37.d6?? et la victoire s'envole ! Et ce n'est pas tout. Une seconde erreur d'Hikaru, 40.Dh5? et la situation se retourne ! 40...Td3! et « Amadeus Carlsen » est gagnant ! (EUROPE ECHECS)

     

     


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  • MAT EN 4 COUPS... ALLEZ, COURAGE ! 

     

    Solution

    1 Dxb7+ Dxb7

    2 Fxa6 Tdf8

    3 Txb7 Rd8

    4 Ta8 mat 


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  • MAT EN 2 COUPS TRES JOLI

    Solution:

    1 Dh1 Rxa8

    2 c7 mat


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  • LA DEFENSE FRANCAISE

     A la différence de la défense sicilienne, la défense française ne demande pas de connaître les variantes d'une manière trop concrète (ces dernières étant rarement des coups forcés), mais que les idées stratégiques (l'appréciation positionnelle) y prennent le pas sur la tactique.

     L'idée principale des noirs dans la défense française est de contester la domination du centre par les blancs en installant un pion en d5, soutenu par le pion e6, et en attaquant le pion d4 par la poussée c7-c5. Les noirs souffrent cependant du désavantage stratégique d'avoir enfermé leur fou des cases blanches en c8 derrière les pions e6 et d5. Face à cette pression, les blancs ont plusieurs options: soit maintenir la tension (par 3.Cc3 ou 3. Cd2), soit pousser le pion e4 en e5 (variante d'avance), soit encore échanger en d5 (variante d'échange). Les Blancs jouissent généralement d'une plus grande liberté d'action que les Noirs dans la défense française

     Pour ne pas vous encombrer de variantes peu jouées, voici les principales pour la défense française :

     La réponse principale est 2 d4 (88%). 2d3 arrive après avec...5% !

     Et la réponse à 2 d4 ? Eh bien 2...d5 à pratiquement 100% !

     Donc voyons la suite...

      

    3 Cc3 pour 50%

     Voyons la suite de cette principale variante

     3...Fb4 (46%) (VARIANTE WINAWER)

     

      Les Blancs possèdent un cavalier en c3 cloué et n'ont plus la possibilité de pousser leur pion en c3 afin de stabiliser le cas de leur pion d4. Néanmoins, cette variante est très intéressante puisque les variantes sont nombreuses et souvent tranchantes.

     Il existe une grande ligne :

     4.e5 Ce coup crée une formation de pions blancs qui avec ses homologues noirs ferment le jeu. Néanmoins, dans cette variante l'impossibilité de la poussée du pion c est criante et il doit y être remédié grâce à d'autres points. En effet, le départ du fou f8 cause l'affaiblissement de la case g7, cela permet dans la plupart des variantes à la dame blanche de se placer en g4 afin de contrecarrer les menaces noires à l'aile dame. Après la continuation 4... c5, les Noirs profitent logiquement de l'affaiblissement du pion d4 en l'attaquant de manière directe. Les Blancs répondent dans la majorité des cas par la poussée du pion en a3 5.a3, la pression est très forte et des mesures radicales doivent être prises d'où ce coup de pion. Après les suites forcées 5... Fxc3 6. bxc3, les Noirs ont désormais deux grandes possibilités soit profiter de la structure blanche à l'aile dame très faible par le direct 6... Dc7, soit développer tout d'abord leur aile roi par 6... Ce7 puis profiter plus tard de l'affaiblissement de l'aile dame blanche. Dans les deux cas, les Blancs répondent par 7.Dg4 afin d'attaquer la faiblesse en g7. Cette bataille aile-dame et aile-roi est très tranchante et les deux camps doivent se préparer à un duel intense. Sur 4.e5, les Noirs jouent c5 pour miner la chaine de pions. Les Blancs doivent alors chasser le fou noir qui devient très gênant. Ils jouent donc a3. Les Noirs échangent leur fou en c3 pour créer des pions doublés. Ils peuvent aussi tenter Fa5 et les blancs sacrifient leur pion en jouant b4 pour se débarrasser du clouage et pour ouvrir la colonne b.

     

    D'autres lignes sont jouables :

     4.Cge2 qui laisse le pion e4

     4. exd5

     4. Fd3.

     

     3...Cf6 (41%) (VARIANTE CLASSIQUE)

     

     Elle s'obtient après les coups 1.e4 e6 2.d4 d5 3.Cc3 Cf6

     Les blancs poursuivent alors par Fg5 ou par e5.

     Après 4.Fg5, si les Noirs jouent 4...Fb4, on a la variante MacCutcheon. Après 4. ...Fe7 5.e5 Cd7 les blancs peuvent jouer l'attaque Alekhine-Chatard par 6.h4

     

     

    3...dxe4 (9%) (VARIANTE RUBINSTEIN) 

     Cette variante a la réputation d'être solide mais passive, et est parfois utilisée en vue d'obtenir la partie nulle.

     

     

    3 Cd2 pour 31% (VARIANTE TARRASCH)

     

     Elle évite les complications de la variante Winawer.

     Sur cette variante, les Noirs ont quatre possibilités :

     3...c5

     3...Cf6

     3...dxe4

     3...Fe7

      

    Sur 3...c5, le coup naturel 4.c3, qui défend le centre, est fautif : il pourrait suivre 4...cxd4 5.cxd4 Cc6 et les Noirs ont de la pression sur le pion d4 et la possibilité d'isoler à un moment opportun le pion d par un échange en e4. En revanche, les Blancs peuvent soit défendre leur centre par Cgf3, soit chercher à isoler potentiellement le pion d des Noirs par exd5. Une variante typique est 1.e4 e6 2.d4 d5 3.Cd2 c5 4.exd5 exd5 5.Cgf3 Cc6 6.Fb5 Fd6 7.dxc5 Fxc5 8.o-o Cge7 9.Cb3 Fd6

     Sur 3...Cf6, les Blancs doivent chasser le cavalier noir pour prendre de l'espace ; ils jouent donc e5. Les Noirs rentrent donc leur cavalier en d7. Et les Blancs poursuivent par Fd3 qui permet de placer le fou sur une bonne diagonale (orienté dans le même sens que la chaîne de pions). Les Noirs vont faire monter la pression sur le pion d4 en jouant c5, Cc6 et Db6 ; les Blancs vont contrer ce plan par c3, Ce2 et Cf3.

     3 e5 pour 10%

     

     

    3 exd5 pour 6% (VARIANTE D'ÉCHANGE) 

     Elle s'obtient après les coups 1.e4 e6 2.d4 d5 3.exd5 exd5. Cette variante est peu jouée car elle est réputée peu avantageuse pour les blancs.

     

     

     


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  • MAT EN 2 !

    Solution

    1 De5 Fxe5

    2 Td1 mat


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  •  LA MEMOIRE DE BOBBY...

    En 1963, Fischer remporte le New York State Open Championship à Poughkeepsie. « Au cours de la dernière ronde, j'ai joué, écrit Frank Brady, une finale compliquée contre Frank S. Meyer, qui devint plus tard le rédacteur en chef du National Review. Fischer, sur le chemin des toilettes, s'arrête brièvement à ma table — pour peut-être cinq secondes — puis s'en va. Quelques mois plus tard, il me rend visite à mon bureau, alors situé au Marshall Chess Club.

    Au fait, comment ta partie s'est terminée ? me demande-t-il.
    J'ai gagné, mais avec difficulté !
    As-tu joué Db5 ?

    Je ne pouvais pas me rappeler ce que j'avais joué. Il a immédiatement mis en place la position exacte pour m'aider à me souvenir et ensuite m’a montré la variante que j'aurais dû jouer pour obtenir la victoire de façon beaucoup plus économique. Non seulement, il se souvenait de la position, mais aussi de l'analyse rapide qu'il avait effectuée au pied levé quelques mois plus tôt. »

     


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  • MORPHY-SATAN 1/2 -  1/2...

     

    Peut-être connaissez-vous ce tableau Die Schachspieler (1831) de Friedrich Moritz Retzsch (1779 - 1857),  peintre et dessinateur allemand, illustrant le thème familier d'une partie d'Échecs avec le Diable.

     

     

     

    Il fut le point de départ d'une anecdote concernant le génial Paul Morphy. Paul se trouvait à Richmond, en tant qu'officier d'État major du général Beauregard en 1861 en pleine guerre de Sécession. Le conflit emplissait les esprits, mais il faut sans doute plus qu'une guerre pour chasser les Échecs de la pensée d'un joueur et l'arrivée de Morphy fit sensation dans la ville. Un dîner est organisé en son honneur. L'attention de Paul est attirée par une reproduction du tableau qui trône en bonne place dans le salon de son hôte. Il représente un jeune homme jouant son âme dans une partie contre le Diable. Les pièces de Méphisto représentent les vices, les pièces blanches, bien évidemment, les vertus. Hélas ! il n'en reste plus guère au malheureux jeune homme et le Diable jubile, se régalant, par avance de l'âme du pauvre garçon désespéré.

    À la fin du souper, Morphy s'approche du tableau, l'étudie intensément, puis se tournant vers son hôte dit modestement :

    Je crois que je peux prendre le côté blanc et gagner !
    Mais c'est impossible ! lui fut-il rétorqué, Même vous, M. Morphy, vous ne pouvez sauvez la partie.
    Si, je crois que je le peux, répond-il tranquillement. Apportez un échiquier et essayons !

    Un échiquier est apporté, les pièces placées, la société s'agglutine autour, profondément intéressée par le résultat. À la surprise de tous, la victoire est arrachée au diable et le jeune homme sauvé ! Pensant qu'une erreur a été commise, chaque gentleman présent s'essaie à la position diabolique, mais Paul Morphy trouve pour chacun d'eux le coup gagnant.

    La position pourrait être reconstituée ainsi :

    La position est selon les logiciels très légèrement à l'avantage des Noirs, mais rien de décisif à l'échelle humaine.

    Preuve, s'il en fallait, qu'il n'est pas simple de lutter contre le Diable et que, même Morphy, y perdit son âme. C'est d'autant plus vrais, qu'a cette époque, à son retour d'Europe, la sienne  battait la campagne pendant que le génie déambulait sous sa véranda en déclamant :  « il plantera la bannière de Castille sur les murs de Madrid au cri de ville gagnée, et le petit  Roi s’en ira tout penaud. »

    « Voilà une jolie anecdote, écrit A. Galbreath, et je ne voudrais pas enlever la moindre feuille à la couronne de gloire de Morphy, mais la vérité historique doit être préservée. Morphy ne fut jamais un officier du Général Beauregard, ni d'ailleurs incorporé dans l'armée confédérée. Dans cette période mentionnée, Morphy commençait à souffrir de cette maladie qui finalement allait le détruire et l'une de ses remarquables particularités était son aversion pour les Échecs. Il ne pouvait pas supporter d'y jouer ou d'en parler, à l'exception de quelques personnes intimes. »

    Une nouvelle fois une anecdote enjolivée par le temps et relevant plus de la légende que de la vérité historique.


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  • MAT EN 2 COUPS... REFLECHISSEZ!

    trait aux blancs

    solution ci dessous

     

     

     

     

     

    SOLUTION

    1 b6 Fh3

    2  Cb5 mat


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  • MAT EN 3 COUPS

    Trait aux Blancs

     

    SOLUTION

    1 Dh8 f2

    2 Dh1  f1D

    3 Dxe4 mat


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  • MAT EN 2 COUPS (mais technique!)

    Trait aux blancs

     

    SOLUTION

    1 Fd2 fxe6 (mais la réponse importe peu)

    2 Tg4 mat


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  • "Les livres d’échecs doivent être utilisés comme des lunettes pour nous aider à voir, bien que certains joueurs les utilisent comme s’ils conféraient la vue."

    José Raul Capablanca

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  • MAT EN 3 COUPS... malgré deux pièces en prise !

    Trait aux blancs

     

    SOLUTION :

    1  Fh5+ Txh5 (si g6 2 Fxg6 mat)

    2 Dxh5+ g6

    3 Dxg6 mat


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  • MAT EN 4 COUPS PRESQUE EVIDENT...

    Trait aux blancs

     

     

    LA SOLUTION

    1 Ce6+ Txe6
    2 Texf7+ Rg8
    3 Tf8+ Rg7
    4 T3f7 mat

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  • MAGNUS "MOZART" CARLSEN A DIT...

     

    « Pour devenir l'un des meilleurs il ne suffit pas d'aller au club d'échecs quelques fois par semaine et jouer un tournoi de temps en temps, comme vous le feriez dans d'autres sports. Vous ne devez pas simplement pratiquer, vous devez, dans un sens, vivre le jeu d'échecs tout le temps. »
    « Je trouve que jouer contre des ordinateurs est très déprimant. Je n'aime pas perdre. Et je pense aussi que ce n'est pas tellement utile pour jouer contre des humains. Il ne vous aide pas trop à vous préparer à jouer des humains, qui sont mes principaux adversaires. »
    Je pense que vous avez certainement plus à apprendre de vos défaites, même si vous êtes quelqu'un comme moi qui n'aime pas suivre le vieux style soviétique d'analyser soigneusement ses défaites. Je pense qu'avec le temps vous apprenez d'elles de toute façon. »
    « Je pense que vous ne devez pas jouer seulement des blitz, mais jouer quelques blitz est certainement très utile, surtout lorsque vous êtes en développement comme le sont les jeunes joueurs d'échecs. Pour moi, ça a été très utile pour développer mon instinct, mon œil tactique, et ma formation tout simplement. »

     

     


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  •  

    On raconte cette anecdote sur le tout puissant Capablanca. Il jouait un jour contre un très bon joueur de New York. Oubliant momentanément qu'il était invincible, Capablanca perdit. Compte tenu de ce résultat inattendu, les spectateurs furent stupéfaits. Comment un champion du monde pouvait-il perdre contre un joueur bien en dessous de lui ?

     - Combien de variantes pouvez-vous calculer ? demanda un passionné au champion.

     - Au moins dix, déclare Capa.

     - Et combien de coups pouvez-vous imaginer ? demanda-t-on au vainqueur de cette rencontre particulière. Et il répondit :

     - Un seul.

     Grande confusion parmi l'assistance : comment un joueur qui envisage seulement un coup d'avance peut vaincre un autre qui en prévoit dix ?

     Le vainqueur répondit :

     - Je n'envisage qu'un seul coup, mais c'est toujours le meilleur !

     


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  • RESTONS DE MARBRE...

    Abraham Baratz, joueur d'échecs et sculpteur d'origine roumaine installé en France en 1924, celui la même qui sculpta le monument funéraire d'Alekhine (champion du monde) , rend visite, peu avant la seconde guerre, au Maître Koltanovski et lui demanda s'il voulait poser pour faire son buste. Koltanovski, flatté, accepta.
    Quelque temps plus tard, ils se rencontrent et Koltanovski demande des nouvelles de son buste. "Je l'ai déjà vendu", annonce Baratz satisfait. Très flatté à nouveau et intrigué, le Maître questionna :
    - Mais qui peut bien s'intéresser à moi ?
    - Personne, répond Baratz malicieusement, mais je vous ai fait passer pour Alekhine !

     


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  • QUAND TU VEUX !

     

    David Bronstein était réputé pour le temps qu'il consacrait à réaliser son premier coup (son record fut de quarante minutes !) et trop souvent, les journalistes lui demandaient la raison d'un tel délai. Bronstein, lassé de leur sempiternelle question, répondit un jour :
    - Je pense à comment je vais jouer demain !


    L'explication de ce comportement nous est donnée par Yuri Averbach (champion d'URSS en 1954): Bronstein avait beaucoup de mal à contrôler sa nervosité au moment de choisir un plan pour commencer le jeu. La pendule se mettait à courir et David restait pétrifié, cherchant à se tranquilliser et à se concentrer sur la partie.

     


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  • MAT EN 2 COUPS ET... 2 CHEMINS

     

    Solution 1:

    1 Fh2+ Cxh2

    2 Dh2 mat

     

    ou

     

    Solution 2 :

    1 Fh2+ Rh1

    2 Cxf2 mat

     


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  •  

    Mir Malik Sultan Khan (1905-1966)

    Sultan Khan est, sans doute, la figure la plus mystérieuse de l'histoire des Échecs. C'était le servant hindou analphabète d'un colonel de l'armée britannique. N'oublions pas que nous sommes dans les temps où l'Inde est encore une colonie britannique. Son maître (il faut bien appeler les choses par leur nom), le Colonel Nawab Sir Umar Hayat Khan, se rend compte de son extraordinaire talent pour la version indienne des Échecs (chaturanga) et lui apprend les règles européennes et le fait participer au championnat d'Inde de 1928. Sultan Khan gagne l'épreuve avec deux points d'avance ! L'année suivante, il participe au championnat de Grande-Bretagne qu'il remporta trois années consécutives en 1930, 32 et 33. Sultan Khan ne savait ni lire, ni écrire, ne connaissait rien à la théorie et obtint ses résultats par la seule pratique. Pendant les quatre années de sa courte carrière, il affronte les meilleurs joueurs du monde : Alekhine, Capablanca, Rubinstein, Euwe et Tartakover. Cela fut un choc pour la société britannique encore très victorienne et collet monté. Mis à part son origine et sa classe sociale, son physique était des plus curieux : petit, mince, la peau sombre, la goutte au nez car affligé d'un rhume perpétuel. Cependant, son jeu était des plus solides, avec une grande compréhension positionnelle et une patience inébranlable dans les parties longues, mettant en place des manœuvres tenaces qui peu à peu laissaient totalement sans ressources ses adversaires. Illettré, il ne pouvait noter ses parties ey avait toujours besoin d'une aide. Après quatre ans en Grande-Bretagne, son maître décida de retourner en Inde. Il y vécut comme agriculteur et mourut en 1966 de tuberculose, laissant derrière lui bien des interrogations, en particulier celle de savoir jusqu'où il aurait pu évoluer s'il avait eu la chance de vivre dans de meilleures conditions.

     

    Sultan Khan jouait sans calcul. À Hastings en 1930, après avoir battu Capablanca, il refusa la nulle proposée par Euwe dans une position égale qui aurait pu lui faire gagner le tournoi. Il perdit la partie.

     

    La connaissance des ouvertures lui faisait défaut, mais dès le milieu de partie, sa maîtrise lui donnait l'avantage. Il avait une compréhension étonnante des finales.

     

     


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  • FACILE UN MAT EN 2 COUPS ?

     

    l'étonnante solution !

    1 Tc7  Txh7

    2 Ce3 mat


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  • TOURNOI DE SAINT-PÉTERSBOURG 1914

    Le tournoi d'échecs de Saint-Pétersbourg 1914 était organisé par le club d'échecs de Saint-Pétersbourg du 21 avril au 22 mai 1914.

    C'était la première fois que Lasker affrontait Capablanca.

    Lasker reçut 4 500 roubles pour venir disputer son premier tournoi depuis cinq ans (sa dernière participation à un tournoi était à Saint-Pétersbourg en 1909).

    Des invitations avaient été envoyées à tous les maîtres qui avaient remporté au moins un tournoi international.

    En conséquence participaient au tournoi :

    *quatre Russes (champions de Russie) : Alexandre Alekhine, Ossip Bernstein, Aaron Nimzowitsch, Akiba Rubinstein ;

    *deux Allemands : Emanuel Lasker (champion du monde) et Siegbert Tarrasch ;

    *deux Britanniques : Joseph Henry Blackburne et Isidor Gunsberg (né en Hongrie) ;

    *un Cubain : José Raul Capablanca ;

    *un Américain (champion des États-Unis) : Frank Marshall ;

    *un Français : David Janowski (né en Pologne).

    Les joueurs de l'Empire austro-hongrois : Geza Maroczy, Carl Schlechter, Rudolf Spielmann, Oldrich Duras,Milan Vidmar, ainsi que Xavier Tartakover ne purent participer du fait des tensions avec la Russie.

    Amos Burn et Szymon Winawer déclinèrent l'invitation du fait de leur âge ainsi que l'Allemand Richard Teichmann.

     

    Le tournoi était organisé en deux parties : un tournoi préliminaire suivi d'une finale entre les cinq premiers. Dans la première phase, onze des meilleurs joueurs du monde s'affrontaient une fois dans un tournoi toutes rondes. Dans une seconde phase, les cinq premiers se rencontraient deux fois dans un tournoi à deux tours. Les résultats des deux tournois étaient cumulés pour déterminer le classement final.

     

    Le premier tour fut une démonstration du jeune Capablanca.

     

    Résultat :

    1 José Raúl Capablanca 8 (+6=4)

    2 Emanuel Lasker 6,5 (+4=5-1)

    2 Siegbert Tarrasch 6,5 (+4=5-1)

    4 Alexander Alekhine 6 (+3=6-1)

    4 Frank Marshall 6 (+3=6-1)

    6 Ossip Bernstein 5 (+3=4-3)

    6 Akiba Rubinstein 5 (+2=6-2)

    8 Aron Nimzowitsch 4 (+1=6-3)

    9 Joseph Henry Blackburne 3,5 (+2=3-5)

    9 David Janowski 3,5 (+2=3+5)

    11 Isidor Gunsberg 1 (=2-8)

     

     

    Lors du second tour, Lasker fit parler son expérience de champion du monde, notamment face à Capablanca (+1=1) et Alekhine (+2)

     

    Résultats

    1 Emanuel Lasker : 7 (+6=2)

    2 José Raul Capablanca : 5 (+3=2-2)

    3 Alexandre Alekhine : 4 (+3=2-3)

    4 Siegbert Tarrasch : 2 (+1=2-5)

    5 Frank Marshall : 2 (+1=2-5)

     

    Après cette formidable remontée, la classement final s'établit ainsi :

     

    1 Emanuel Lasker : 13,5 / 18 (+10=7-1) remporta 1200 roubles

    2 José Raul Capablanca : 13 / 18 (+10=6-2) gagna 800 roubles

    3 Alexandre Alekhine : 10 (+6=8-4) reçut 500 roubles

    4 Siegbert Tarrasch : 8,5 (+5=7-6) reçut 300 roubles

    5 Frank Marshall : 8 (+4=8-6) gagna 250 roubles

     

    Akiba Rubinstein finit 6e-7e. En conséquence, les négociations qu'il avait entreprises pour organiser un match contre le champion du monde furent reportées après ses résultats décevants et ce fut Capablanca qui affronta Lasker après la Première Guerre mondiale (en 1921).


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