• LES ECHECS LUI ONT SAUVE LA VIE !!!

    Ossip Bernstein (1882-1962) était un grand maître international d’échecs russe puis français.

    Après la Révolution d'Octobre et la Guerre civile russe, il fut arrêté à Odessa par la Tchéka (police secrète) et devait être fusillé parce qu'il était conseiller des banquiers. Face au peloton d'exécution, un officier supérieur demanda à voir la liste des condamnés. En voyant le nom d'Ossip Bernstein, il lui demanda s'il était le fameux joueur d'échecs. Pas satisfait de la réponse affirmative de Bernstein, il l'obligea à jouer une partie d'échecs contre lui. Si Bernstein perdait ou faisait partie nulle, il serait fusillé. Bernstein gagna en peu de coups et fut libéré. Il s'enfuit à bord d'un bateau anglais et s'établit à Paris.


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  • "A good sacrifice is one that is not necessarily sound but leaves your opponent dazed and confused"...

    "un bon sacrifice est celui qui, sans être nécessairement correct, laisse l'adversaire dans la confusion et l'étonnement"

     

    Rudolf Spielmann (1883-1942)

    Il était à la fois surnommé « le maître de l'attaque » et « le dernier chevalier du gambit du roi ». Son jeu était régulièrement ponctué de sacrifices et de thèmes nouveaux qui imposaient à son adversaire de jouer pour le gain.

     


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  • UN SEUL CHEMIN POUR CE MAT EN 5 COUPS 

    et la solution est...

    1 Fg6+ Rg8 

    2 Dh7+ Rf8 

    3 Dh8+ Re7 

    4 Dg7+ Tf7 

    5 Dxf7 mat

     

     


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  • 1 Fc4+ Dxc4

    2 De8+ Cxe8

    3 Tf8 mat


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  • ECHEC, ECHEC... ET MAT!

     

     


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  • 1 Fg4+ f5

    2 Fxf5+ Td7 (ou Dd7)

    3 Da8 mat


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  • TOURS TRAITRESSES... MAT EN 2 COUPS

    Trait aux noirs 


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  • MAT EN 3 COUPS

    Trait aux blancs


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  • « Good positions don't win games, good moves do »

    Gerald Abrahams (1907-1980)

     


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  • LA SICILIENNE SCHEVENINGUE

     

    Parmi les ouvertures d’échecs, la variante de Scheveningue de la défense sicilienne est l’une des siciliennes ouvertes les plus ambitieuses. Cette ouverture permet une large créativité.

    Le diagramme montre la position de base obtenue après 1.e4 c5 2.Cf3 d6 (ou 2...e6, qui évite 3. Fb5+) 3.d4 cxd4 4.Cxd4 Cf6 5.Cc3 e6 (alternativement 5...d6). Les pions centraux d6 et e6 offrent aux Noirs le contrôle des cases critiques d5 et e5, et permettent avec souplesse des possibilités de rupture au centre par les coups ...e6-e5 ou...d6-d5.

    Il existe 3 variantes principales

    Attaque Kérès

    Les Blancs ont différents schémas d’attaque à leur disposition, mais celui qui est considéré comme le plus dangereux est l’attaque Kérès (du nom du fameux grand maître estonien Paul Keres) qui débute par 6.g4. Ce coup profite du fait qu’après 5...e6, le fou de cases blanches des Noirs ne contrôle plus g4. Le coup 6. g4 prépare une attaque sur le cavalier f6, la seule pièce noire développée. Ce cavalier sera forcé de rebrousser chemin, condamnant les noirs à la passivité. Habituellement, les noirs continuent avec 6...h6, puis la partie peut se poursuivre par 7.g5 hxg5 8.Fxg5 Cc6 9.Dd2 Db6 10.Cb3 a6 11.0-0-0 Fd7 12.h4 donnant aux Blancs une position légèrement supérieure, où statistiquement ils obtiennent de bons résultats. Pour cette raison, la variante moderne 6...e5 est devenue assez jouée. Les coups suivants peuvent être 7.Cf5 h5 (les noirs essaient d'éliminer la base blanche à f5) 8.g5 Cxe4! 9.Cxg7+ (le Cf5 n'est plus protégé) Fxg7 10.Cxe4 d5, avec un jeu très complexe. À considérer la nouveauté du grand maître allemand Arkadij Naiditsch 8.Fg5, un sacrifice de pion très aigu : 8...hxg4 9.Cd5! Fxf6 10.Fxf5! gxf6 11.exf5, avec de bonnes compensations pour les blancs. Les noirs ont un pion de plus, mais à quoi leur sert-il ? Les Blancs, par contre, exercent une forte pression sur les cases blanches grâce à leur cavalier en d5, qui est en outre inexpugnable. Comme les possibilités d'attaques blanches dans cette dernière variante demeurent supérieures, beaucoup d’avocats de la sicilienne Scheveningue ont tendance à débuter par la sicilienne Najdorf (5...a6) pour transposer ensuite dans la Scheveningue par 6...e6. Ceci, cependant, donne d’autres options aux Blancs.

     

    Variante classique

    Une autre variante très populaire est la Scheveningue classique, qui commence par 6.Fe2. Utilisée efficacement par Anatoli Karpov contre de très forts grands maîtres, cette approche positionnelle a eu beaucoup de partisans. La ligne principale continue par 6...a6 7.0-0 Fe7 8.Fe3 0-0 9.f4 Cc6 10.a4 Dc7 11.Rh1 (l’ordre des coups n’est pas très important). Le plan des Blancs est de monter une attaque à l’aile roi, typiquement par les coups Fe2-f3, g2-g4, Dd1-e1-h4, etc. Les Noirs opèrent une diversion à l’aile dame via la colonne c semi-ouverte, ou bien contre-attaquent au centre. Des sacrifices de pions positionnels sont usuels des deux côtés.

     

    Attaque anglaise

    Les Blancs lancent une attaque de pions à l’aile roi avec f2-f3, g2-g4, h2-h4, et souvent g4-g5. Les Blancs font le grand roque, et un jeu très aigu en découle. Les Noirs ne peuvent pas se contenter d’une défense passive mais doivent créer des menaces. La ligne principale continue par 6.Fe3 a6 7.f3 b5 8.g4 h6 9.Dd2 Cbd7 10.0-0-0 Fb7. Le plan des blancs est de forcer la position par g4-g5 et d’ouvrir l’aile roi à leur avantage. Ils exercent aussi une pression considérable sur la colonne d. Les Noirs sacrifient souvent une qualité ou un pion afin d'ouvrir une colonne pour leurs pièces lourdes sur l’aile dame. Le temps est le facteur le plus important dans l'attaque anglaise, et de nouvelles idées sont découvertes chaque année. Beaucoup de joueurs de l’élite comme Alexander Morozevich, Péter Lékó, et Alexei Shirov ont étudié cette suite critique.

     

    Autres variantes

    Les Blancs ont aussi à leur disposition la possibilité de jouer des variantes mineures donnant un avantage minime, comme 6.f4 ou 6.g3, mais ces coups sont plus rares.

     

    La variante Scheveningue présente l'avantage pour les Noirs (par rapport à la plupart des autres variantes de la défense sicilienne) d’avoir un pion de plus au centre, et une structure de pions plus compacte. Elle a été en première ligne des tournois modernes, et sa complexité fait qu'elle n'a pas encore été explorée exhaustivement.


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  • LE ROI NOIR ETOUFFE... MAT EN 2 COUPS

    Trait aux blancs


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  •  

    La clé du problème est 1.Th1. Elle est difficile à trouver parce qu'elle n'introduit aucune menace. Au lieu de cela, elle évacue la case h2, qui devient utilisable pour mater. Les noirs sont mis en zugzwang, une situation dans laquelle chacun de leur coup détériore leur position (les problémistes parlent plutôt de blocus). Mais les règles du jeu leur imposent de jouer et chacun des coups noirs entraîne un coup blanc matant. Par exemple, si les noirs jouent 1... Fxh7, la case d5 n'est plus contrôlée, et les blancs jouent 2.Cd5#. Ou bien si les noirs jouent 1... Te5, ils bloquent la case de fuite du roi, ce qui permet 2.Dg4#. Sur 1…Fg5, les blancs jouent 2.Dh2#, profitant de l'effet Bristol. Si les noirs pouvaient ne pas jouer en réponse à la clé, les blancs ne pourraient pas mater en un coup.

     

     

     


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  • J'OFFRE UNE BIERE

    SI VOUS TROUVEZ CE MAT EN 2 COUPS... 


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  • HIPS !

    La tendance à boire du whisky pendant la partie conduisit un jour Joseph Henry Blackburne (1841-1924) à vider le verre de son adversaire. Peu après, l'adversaire abandonna, l'amenant à railler : « Mon adversaire a laissé un verre de whisky en prise, et je l'ai pris en passant ». Blackburne soutenait que boire du whisky lui éclaircissait l'esprit et améliorait son jeu, il tentait de prouver cette théorie aussi souvent que possible.

    Blackburne est une icône du jeu d'échecs romantique en raison de son style de jeu extrêmement ouvert et hautement tactique. Sa grande barbe noire et son style à la fois offensif et agressif lui firent gagner le surnom de der Schwarze Tod (« La Mort Noire », en référence à la peste noire) après sa performance au cours du tournoi de Vienne de 1873. En 1881, selon un calcul rétroactif de classement (chessmetrics.com), il était le second plus haut classé au monde.

     


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  •  

    LE PALAMEDE

      Couverture

     Le Palamède est un magazine d'échecs publié de 1836 à 1847.

     Palamède est l'un des princes grecs qui prirent part à la guerre de Troie, descendant des rois Bélos et Danaos. Il serait l'inventeur mythique du jeu d'échecs, de l’arithmétique, des jeux de dés et des signaux de feu servant à transmettre un message.

    En 1836, des passionnés du Café de la Régence, place du Théâtre-Français (actuellement place André-Malraux) à Paris, réunis autour de Charles de la Bourdonnais, décident de créer un magazine où vont être retranscrites, sur le papier, les beautés qu'ils voient sur l'échiquier. Le Français, reconnu comme le meilleur joueur du monde depuis sa victoire contre le Londonien Alexander McDonnell en 1834, a l'intuition du formidable essor que va connaître le jeu. En effet, quinze ans plus tard, le premier tournoi international a lieu à Londres, puis c'est la généralisation du contrôle du temps de réflexion avec les premières pendules d'échecs, enfin, en 1886, a lieu le premier championnat du monde entre Wilhelm Steinitz et Johannes Hermann Zukertort.

     La mort prématurée de La Bourdonnais, en 1840, interrompt durant deux ans la parution du Palamède, avant qu'il soit relancé par Pierre Saint-Amant, son successeur dans la suprématie au Café de la Régence. Le magazine vivra encore cinq ans, approchant les 300 abonnés, avant de s'éteindre en 1847.

     


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  • IMPARABLE... EN 5 COUPS !

     

     

    et sa solution...

    1 Dxh7+ Rxh7

    2 Th3+ Rg7

    3 F h6+ Rh7

    4 Ff8+ Fh4 (en désespoir)

    5 Txh4 mat

     


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  •  LA SICILIENNE NAJDORF

    La sicilienne Najdorf est une ouverture du jeu d'échecs. C'est une variante très populaire de la défense sicilienne qui tient son nom du grand maître international polono-argentin, Miguel Najdorf, l'un de ses premiers promoteurs.

    Elle est caractérisée par les coups 1.e4 c5 2.Cf3 d6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 Cf6 5.Cc3 a6.

    Si vous souhaitez la comprendre, munissez vous d'un échiquier et jouez les coups au fur et à mesure de cet article. 

    Je vais être franc : Ce blog étant réservé aux débutants et aux amateurs, je ne vais pas être exhaustif sur une sicilienne analysée actuellement sur les 30 premiers coups ! Je m'en tiendrai uniquement aux principes et à l'esprit de la najdorf, ce qui est déjà pas si mal. L'essentiel est de comprendre le jeu, pas de l'apprendre (sauf si vous décidez de devenir un champion...)

    La Najdorf a été l'ouverture préférée du champion du monde Bobby Fischer. Sa popularité a cependant connu une baisse sensible sous la domination d'Anatoli Karpov. Garry Kasparov l'ayant adoptée, elle a vu sa cote et sa fréquence remonter. Aujourd'hui encore, elle est jouée par les meilleurs joueurs mondiaux.

    Son adoption par bon nombre des plus grand joueurs de la seconde moitié du XXe siècle, fait aujourd'hui de la sicilienne Najdorf l'un des débuts les plus populaires et les plus respectés - et par voie de conséquence, l'un des plus analysés.

    La Najdorf est excessivement difficile à jouer, car ses variantes reposent beaucoup plus sur des calculs spécifiques, tendus, compliqués, au « coup par coup », que sur des principes stratégiques. Le joueur moyen qui emploie la Najdorf assume des risques considérablement plus élevés que d'ordinaire, avec une probabilité de succès inférieure à la normale.

    Donc... vous partez avec sur la Najdorf (comme toutes les siciliennes) sur une partie débridée !

     

    La caractéristique principale de la défense Najdorf est sa souplesse et sa flexibilité; le coup 5... a6 peut-être vu comme un coup d'attente utile, ce que Fischer appelait a high class waiting move. Les autres coups plus directs comportent en effet des inconvénients :

    5... e6, qui conduit à la variante de Scheveningue, permet entre autres choses l'attaque Kérès 6. g4.

    après 5... e5, l'échec intermédiaire 6. Fb5+ perturbe le développement des noirs, le cavalier blanc d4 s'installant à f5.

    la sortie classique 5... Cc6 rend une ultérieure poussée des pions à l'aile-dame par a6 et b5 moins aisée, car le Cc6 serait en prise par le Cd4 après b7-b5.

    5... g6 conduisant à la variante du dragon détermine précocement la place du Ff8 et du roi noir, ce qui autorise les blancs à se lancer dans l'attaque yougoslave.

    Dans la sicilienne Najdorf, les noirs attendent d'avoir obtenu davantage d'information sur les intentions des blancs avant de décider du positionnement de leurs pièces.

    Très étudiée, la Najdorf comporte un grand nombre de réponses blanches. Les coups les plus agressifs, empêchant pratiquement les lignes avec e7-e5, sont 6. Fg5 et 6. Fc4, avec une rapide mêlée tactique et de longues suites forcées incluant des sacrifices matériels parfois considérables, donnant des positions très tranchantes où chaque coup est d'une grande importance. À cause de leur caractère forçant, ces variantes ont le défaut de pouvoir être analysées profondément à l'aide des moteurs d'analyse; souvent les recherches finissent par déterminer un jugement définitif : la ligne n'est pas jouable pour les noirs, les noirs peuvent défendre avec succès et sont mieux, ou la ligne se termine par une nulle forcée, ce qui n'est pas non plus désirable du point de vue des blancs. Il en résulte une instabilité chronique de la théorie, les variantes apparaissant et disparaissant rapidement dans la pratique.

    Les joueurs pratiquant cette variante doivent prendre garde à plusieurs finesses d'ouverture avant d'obtenir la position normale après 6. Fe3 Cg4 7. Fg5 h6 8. Fh4 g5 9. Fg3 Fg7. Par exemple, d'innombrables parties se sont terminées par la nulle par triple répétition après 6. Fe3 Cg4 7. Fc1 Cf6 (le cavalier n'a plus rien à faire en g4) 8. Fe3 Cg4 9. Fc1 Cf6 ; si les noirs ne sont pas disposés à accepter la nulle, ils doivent essayer 7... Cc6 ou abandonner le coup Cg4 ; de même, afin de jouer pour le gain les blancs doivent tenter 8. f3 ou adopter un autre système contre la Najdorf.

     


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  • VOILA CE QUI ARRIVE QUAND L'ON APPREND A SES ENFANTS A JOUER AUX ECHECS !

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    Cecyl  Purdy, le joueur australien, quatre fois champion de son pays et aussi champion du monde par correspondance, remettait en jeu sa couronne pour la cinquième fois. S'il gagne la dernière ronde , ce sera chose faite.

    Le hasard des appariements fait que son dernier adversaire n'est autre que John Spencer Purdy, son propre fils. Tout le monde imagine que le jeune s'effacera filialement devant le père, le laissant gagner. Mais après quelques coups, les spectateurs se rendent compte qu'il n'en est pas ainsi. La lutte père fils est sans merci et après un dur combat, le fils terrasse le père. À recevoir le coup de grâce, Cecyl quitte la table, le front perlant de sueur et dit :
    - Voilà ce qui arrive quand l'on apprend à ses enfants à jouer aux Échecs !

     


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    PIECE POSEE, PIECE JOUEE... OU PRESQUE!

    À Linares en 1994, Judith Polgar, 17 ans, participe pour la première fois à ce prestigieux tournoi pour y affronter les joueurs les plus forts du monde. Après quatre rondes, elle obtient déjà 4 points, excellent résultat puisqu'elle à un des plus faibles elos du tournoi (tout de même 2630 !). À la cinquième ronde, elle rencontre Garry Kasparov avec les Blancs.

    kaspa.png

     

    Au 36e coup, Kasparov lâche son Cavalier sur c5, mais s'apercevant aussitôt que 27. Fc6 gagne la Tour, il reprend son Cavalier, le redépose en d7, puis quelques secondes plus tard le jouera en f8 ! À l'exception de Judith, personne ne fut témoin de la tricherie. Judith étonnée cherche des yeux l'arbitre, mais n'ose, de ses petits dix-sept ans, se plaindre. " Je jouais contre le champion du monde, expliqua-t-elle plus tard, et je ne voulais pas causer des désagréments lors de ma première invitation à un événement aussi important. J'avais aussi peur que si ma plainte était rejetée, je sois pénalisée à la pendule alors que nous étions déjà en Zeitnot. "

     

    Elle ne savait pas, alors, que l'indélicatesse de Garry Kasparov avait été immortalisée par la télévision espagnole. La vidéo montra que Garry avait lâché son Cavalier pendant un quart de seconde ! Le directeur du tournoi fut critiqué pour ne pas avoir donné le gain à la jeune Judith, quand la preuve lui fut montrée. Judith, plus tard, au bar de l'hôtel, aurait demandé à Kasparov : " Comment as-tu pu me faire ça ? "

     

    Kasparov déclara aux journalistes que sa conscience était claire, n'ayant pas eu conscience de lâcher sa pièce ?! Judith quelque peu déprimée par cette attitude ne put gagner qu'un demi-point durant les six rondes suivantes.

     

    James Eade commenta : " Si même les champions du monde enfreignent les règles, que peut-on espérer du reste d'entre nous ? " Eh bien, justement, ne pas jouer comme des Champions du Monde : jouer mal, mais honnêtement !

     


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  • Siegbert Tarrasch (1862-1934)

    Cet Allemand (arrh la cholie moustage) était l'un des meilleurs joueurs d'échecs de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

    Tarrasch étudia la médecine et exerça en tant que médecin. Il remporta son premier tournoi d'échecs en 1883 à Nuremberg. Il remporta par la suite quatre grands tournois de suite : les congrès allemands de Breslau en 1889, Dresde en 1892 et Leipzig en 1894 ainsi que le congrès Britannique de Manchester en 1890. Au début des années 1890, il était devenu un des meilleurs joueurs mondiaux. Peu après, Tarrasch fit nul contre le chalengeur Mikhail Tchigorine en 1893 dans un match difficile (+9 -9 =4).

    En 1893, Tarrasch ne put profiter d'une proposition de jouer pour le titre mondial contre un Wilhelm Steinitz vieillissant, en raison des exigences de sa pratique médicale. De 1895 à 1898, Tarrasch remporta trois victoires contre Steinitz lors des tournois internationaux, mais il avait manqué sa chance de disputer un championnat du monde. Un an plus tard, une fois Emanuel Lasker devenu champion du monde d'échecs (en 1894), Tarrasch ne put affronter Lasker pour diverses raisons.

     

    Lorsque Lasker accepta finalement de disputer un match pour le titre en 1908, il vainquit nettement Tarrasch par +8 -3 =5. Néanmoins, Tarrasch resta très fort sous le règne de Lasker, battant Frank James Marshall lors d'un match en 1905 (+8 -1 =8), et devenant l'un des cinq finalistes du très fort tournoi de Saint-Pétersbourg 1914. Ce fut probablement son chant du cygne, car sa carrière échiquéenne ne fut plus très brillante après cela, bien qu'il ait continué à jouer des parties très

     

    Tarrasch est connu pour ses écrits concernant les échecs, et était appelé Praeceptor Germaniae (« professeur d'Allemagne », surnom du théologien protestant Melanchthon).

    Il a développé les idées de Wilhelm Steinitz (contrôle du centre, paire de fous, avantage spatial) à un très haut degré de raffinement. Il attachait beaucoup plus d'importance à la mobilité des pièces que Steinitz, et détestait les positions fermées, affirmant qu'elles « contenaient le germe de la défaite ». Tarrasch énonça ce qui est maintenant appelé la règle de Tarrasch suivant laquelle les tours doivent être placées derrière les pions passés — les siens propres ou ceux de son adversaire.

     


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  • L'ECOLE HYPERMODERNE

    Richard Reti, l'apôtre de cette révolution

     

    L'école hypermoderne, aussi nommée école néoromantique, est un courant de pensée qui a considérablement modifié la théorie et la pratique du jeu d'échecs au début du XXe siècle. Ce courant est considéré comme un prolongement de l'école classique.

    Là où les classiques considéraient l'occupation du centre comme une nécessité, les « hypermodernes » prônaient un contrôle à distance de ce dernier (par la mise en fianchetto des fous, par une attaque du centre adverse par les pions de flancs, mais aussi la surprotection, la prophylaxie, le louvoiement...).

    C'est le prolifique Xavier Tartacover qui fut à l'origine de ce terme. En effet, Xavier Tartacover a publié en 1924 le livre Die Hypermoderne Schachpartie (La Partie d'échecs hypermoderne) et c'est sous le terme d'« hypermoderne » qu'il qualifiait le style de jeu des joueurs tel que Alexandre Alekhine, Efim Bogoljubov et Gyula Breyer.

    L'apport des hypermodernes a révolutionné la théorie des ouvertures : de nombreuses ouvertures peuvent être considérées comme hypermodernes. Il s'agit pour l'essentiel de toutes les ouvertures qui se refusent à occuper prématurément le centre mais préfèrent le contrôler par des pions ou des pièces, quitte à pousser l'adversaire à occuper le centre par des pions pour mieux les attaquer par la suite. En voici une liste non exhaustive pour les deux camps.

    Pour les blancs

    le début Réti

    la partie anglaise

    le début Larsen

     

    Pour les noirs

    la défense Alekhine

    la défense est-indienne

    la défense ouest-indienne

    la défense nimzo-indienne

    la défense Grünfeld

    la défense Moderne

     

    Les deux plus grands penseurs de ce courant sont Richard Réti et Aaron Nimzowitsch qui dans leurs ouvrages respectifs ont décrit et vulgarisé la pensée hypermoderne.

     


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    "On n'a jamais que l'âge auquel on a commence à jouer aux échecs car après on cesse de vieillir."

    Capablanca à droite (mais il a grandit quand même) 


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    ET VOICI LE TOP 10 MONDIAL AU 1ER JANVIER 2014

     1  Carlsen,Magnus (NOR) 2872 pts Elo, tout nouveau champion du monde

      2  Aronian,Levon (ARM) 2812, peut-être l'éternel second

      3  Nakamura,Hikaru (USA) 2789, un américain devant les Russes...

      4  Kramnik,Vladimir (RUS) 2787, ancien champion du monde

      5  Topalov,Veselin (BUL) 2785, ancien champion du monde

      6  Caruana,Fabiano (ITA) 2782... peut être le futur adversaire de Carlsen

      7  Grischuk,Alexander (RUS) 2777, l'élégant

      8  Gelfand,Boris (ISR) 2777... papy fait de la résistance

      9  Anand,Viswanathan (IND) 2773, précédent champion du monde

      10  Karjakin,Sergey (RUS) 2759... le grand espoir russe

    .... et pour bien se représenter la domination de Magnus, voici un graphique des points Elo :

     

     

     


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    "La vie et les Echecs sont tous les deux une lutte constante. "

     


    Emanuel Lasker, second champion du monde

     

     


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  • UN MAT EN 3 COUPS DANSANT !

    trait aux blancs

     

     

    SOLUTION

    1 Cxh6+ Rh8

    2 Cf7+ Rg8

    3 Dh8 mat


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    David Janowski (1868-1927) 

    Citoyen polonais, puis français, il était considéré au début du XXe siècle comme l'un des meilleurs attaquants et était connu pour jouer sans se soucier de gagner ou de perdre.

     L'optimisme, parfois exagéré, était un de ses traits de caractère. Ainsi, après un première rencontre nulle contre le champion du monde Emanuel Lasker (2-2), il n'avait pas été convaincu par la supériorité d'Emanuel Lasker lors de leur deuxième match de 1909 pourtant largement perdu (+1-7=22). Il réclama donc une revanche !!!

     Celle-ci est organisée en 1910 à Berlin en tant que championnat du monde et se termine par un désastre complet pour Janowski par +0 -8 =3. Le journaliste d'échecs Georg Marco a résumé le déroulement du match en ces mots : « Ou bien c'était Lasker qui gagnait, ou bien c'était Janowski qui perdait. »

     

    Polish citizen, and French, he was considered in the early twentieth century as one of the best strikers and was known to play without worrying about winning or losing.

      Optimism, sometimes exaggerated, was one of his character traits. Thus, after a first draw match against world champion Emanuel Lasker (2-2), it was not convinced by the superiority of Emanuel Lasker in their second match of 1909 yet largely lost (+ 1-7 = 22). So he asked for a hand !!!

     

      It was organized in 1910 in Berlin as a world championship and ends with a complete disaster for Janowski by +0 -8 = 3. The chess journalist Georg Marco summarized the progress of the game in these words: "Either it was Lasker who won, or was it Janowski who lost. "

     


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  • Harry Nelson Pillsbury (1872-1906)

    Cet américain fut un des plus brillants joueurs d'échecs de 1892 à 1904.

    Dès 1890, alors qu'il n'avait appris à jouer aux échecs que depuis deux ans, il battit en tournoi un champion local, H. N. Stone. En avril 1892, il fit sensation en remportant un match en deux parties contre le champion du monde Wilhelm Steinitz, qui lui avait fait l'avantage d'un pion. Dès ce moment, la réputation de Pillsbury se propagea comme une traînée de poudre, et il n'eut bientôt plus aucun adversaire à sa taille sur la scène des échecs new-yorkaise.

     

    Le club d'échecs de Brooklyn se cotisa pour payer son voyage en Europe, afin qu'il participe au tournoi d'Hastings 1895, qui opposait les plus forts joueurs d'échecs du moment. Le jeune homme de 22 ans passa à la postérité en remportant le tournoi, dépassant le nouveau champion du monde Emanuel Lasker, l'ex-champion du monde Wilhelm Steinitz, et leurs concurrents les plus sérieux (Mikhail Tchigorine, l'anglais Isidor Gunsberg, Siegbert Tarrasch, Carl Schlechter et David Janowski).

     

    Pillsbury fut alors invité à participer au tournoi fermé de Saint-Pétersbourg, tenu la même année : c'était un tournoi complet à six tours, opposant les premiers du tournoi d'Hastings (Pillsbury, Tchigorine, Lasker et Steinitz ; Tarrasch, prétextant des obligations professionnelles, déclina l'invitation). Il semble que Pillsbury ait contracté la syphilis juste avant le début du tournoi. Alors qu'il était en tête du classement à la première moitié du tournoi (Pillsbury 6,5/9, Lasker 5,5, Steinitz 4,5, Tchigorine 1,5), il fut pris de céphalées violentes et ne marqua plus que 1,5 point sur 9 jusqu'à la fin de la manifestation, finissant troisième (Lasker 11,5/18, Steinitz 9,5, Pillsbury 8, Tchigorine 7). Il perdit une partie décisive contre Lasker, et Garry Kasparov suggère à ce sujet que s'il avait gagné, il aurait pu remporter le tournoi de Saint-Pétersbourg et contraindre Lasker à un match pour le titre mondial.

     

    En dépit de son état de santé, Pillsbury vainquit le champion américain Jackson Showalter en 1897 devenant Champion des États-Unis, un titre qu'il conserva jusqu'à sa mort en 1906.

     

    La dégénérescence qui accompagne les progrès de la syphilis l'empêchèrent par la suite de progresser autant qu'il l'aurait pu dans les compétitions. Les symptômes enregistrés au fil des années laissent supposer qu'il négligea de suivre un traitement. Il succomba à la maladie en 1906.

     


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    Conseil avant les tournois du week-end (pour ceux qui aiment y participer)

    Après avoir gagné du matériel, modérez vos ardeurs. Pensez plutôt à tout protéger, à renforcer vos points faibles, à coordonner à nouveau vos pièces. Ensuite seulement, vous déclencherez l'assaut final.

    Oncle Ernest

     



     


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    J'ai toujours senti une vague pitié pour l'homme qui ne connaît rien aux échecs, tout comme j'en aurais pour un homme ignorant de l'amour. Les Echecs, comme la musique ou comme l'amour, ont le pouvoir de rendre heureux.

    Siegbert Tarrasch.


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    LA BEAUTE PARFAITE D'UN MAT EN 7 COUPS (TRES RARE!)

    Trait au blancs

    Je n'ose pas vous laisser en plan, et vous donne la solution (mais cherchez un peu quand même) :

    1 Dh7+ RxD
    2 Cxf6+ Rh6 (si 2...Rh8 13.Cg6 mat)
    3 Ceg4+ Rg5
    4 h4+ Rf4
    5 g3+ Rf3
    6 O-O gxf6
    7 Ch2 mat

     


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