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    Quelle différence y-a-t-il entre un bon joueur et un débutant?

    Peut-on gagner un match au mental?

     

    Les joueurs plus forts ne calculent pas forcément plus, mais mieux.

     L’expertise aux échecs est due à l’usage de connaissances en mémoire à long terme, par exemple sur le prochain coup à jouer ou sur le type de stratégie à employer. Comme les maîtres ne diffèrent pas des amateurs en ce qui concerne l’empan ( le nombre d'informations stockable) de leur mémoire à court terme ou leur intelligence, ce sont bien les connaissances qui constituent le facteur décisif.

     Dans Penser comme un grand maître (1971), Alexandre Kotov essaye d'expliquer au joueur quelles questions il devrait se poser avant de jouer un coup. Il conseille notamment d'analyser des variantes spécifiques lorsque c'est son tour de jouer, mais de se contenter de considérations générales (en termes de stratégie échiquéenne par exemple) sur le temps de réflexion de l'adversaire.

     

    Afin d'éviter le manque de temps (zeitnot), Kotov recommande de n'étudier chaque branche de l'arbre de calcul qu'une seule fois (mais en profondeur), lorsqu'on a commencé à l'explorer : il faut selon lui pousser l'analyse jusqu'à son terme pour ne plus y revenir ensuite.

     L'exemple type de la mauvaise attitude : "J'analyse la ligne A ; elle ne me plaît guère ; je la laisse au milieu et regarde la B que j'abandonne aussi en cours de route ; j'ai un bref éclair sur A ; ensuite, je regarde C et D ; je reviens à A, puis à C, puis à B, et je plonge dans un état de complète incertitude ; je regarde A, B, C et D plus ou moins simultanément ; je jette un coup d'œil à la pendule et découvre que j'ai pris vingt minutes ; je pense qu'il faut jouer ; je joue une ligne E, que je n'ai précédemment pas examinée, après une trentaine de secondes de réflexion, et je passe le reste de la partie à le regretter".

     Une partie d'échecs se gagne aussi grâce à un sens de l'à-propos ; la recherche des points faibles d'un adversaire en analysant son style, les tentatives pour le surprendre, tenter de lui poser des problèmes qu'il aura du mal à résoudre ; ce sont des aspects dont il faut tenir compte, à côté de la stratégie pure et de la tactique.

     La littérature échiquéenne regorge de livres donnant des conseils pour "jouer l'homme, pas l'échiquier". Les conseils donnés visent par exemple à battre :

     un adversaire mieux classé (compliquer la position au maximum, rester dans le milieu de jeu et éviter les finales, etc.)

     un vétéran (le préjugé courant est qu'ils sont très patients et qu'il faut l'être tout autant qu'eux)

     Un adolescent (le stéréotype les concernant est qu'ils jouent trop vite)

     Une personne de sexe féminin (les préjugés sont encore plus tenaces à cet égard)...

     

    source wikipedia

      

    Bon, tout cela ne sont que de bonnes idées à mettre en pratique. A vous de les adapter en fonction de la partie que vous jouez!

     

     

     


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