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    WE WILL ROQUE YOU !

    (mauvais exemple, le roi roque, mais not the queen...)

     

    Définition du roque, et son UTILITE !

     Le roque est un déplacement spécial du roi et d'une des tours.

    Le roque permet, en un seul coup, de mettre le roi à l'abri tout en centralisant une tour, ce qui permet par la même occasion de mobiliser rapidement cette dernière. Il s'agit du seul coup légal permettant de déplacer deux pièces, sans respecter le déplacement classique du roi et de la tour de surcroît.

     En notation algébrique, le petit roque se note 0-0 et le grand roque se note 0-0-0.

     Petit roque

    Grand roque

    Le roque nécessite plusieurs conditions :

     1/ Toutes les cases qui séparent le roi de la tour doivent être inoccupées. Il n'est pas permis de prendre une pièce adverse en roquant ;

    2/ Ni le roi, ni la tour ne doivent avoir quitté leur position initiale : chaque camp ne peut donc roquer qu'une seule fois par partie3 ;

    3/ Aucune des trois cases (de départ, de passage ou d'arrivée) par lesquelles transite le roi lors du roque ne doit être contrôlée par une pièce adverse. Le roque ne permet donc pas d'esquiver un échec. Mais si l'échec a été paré sans déplacer le roi, le roque reste autorisé.

     

    Utilité du roque

     " Tout dirigeant avisé se terre dans un abri sûr pendant que ses loyaux sujets se font massacrer pour lui. " (Jeremy Sliman)

     En restant à leur place d'origine, les rois restreignent la circulation des tours et font une cible facile en cas d'ouverture des colonnes centrales, il est donc plus prudent de mettre cette pièce essentielle en sécurité jusqu'à ce que les risques soient réduits. Le roi est plus en sécurité dans son roque car il est plus difficilement visé par les pièces de l'adversaire et les attaques frontales lui sont évitées par la barrière de pions.

    L'attaque sur un roi qui n'a pas roqué est très fréquente et débouche souvent sur la victoire. Néanmoins le fait que l'adversaire n'ait pas roqué n'est en général que temporaire, c'est pourquoi, dans la plupart des cas, il faut l'attaquer de manière rapide pour profiter de cet avantage.

    Faire se maintenir le roi adverse au centre de l'échiquier est souvent un avantage décisif pour le camp attaquant. Il existe plusieurs méthodes pour s'assurer que le roi restera au centre en contrôlant par exemple les cases qu'il devrait parcourir pour roquer.

     

    Choix entre grand roque et petit roque

    Dans le grand roque, le Roi est généralement plus en sécurité en b1 (respectivement b8 pour les Noirs) qu'en c1 (c8), ce qui fait que le grand roque requiert toujours un coup de plus, et souvent deux coups de plus, que le petit roque pour mettre le Roi en sécurité. Par conséquent, le grand roque est assez exceptionnel, le petit roque étant beaucoup plus courant. Cela ne signifie pas en revanche que le grand roque soit inférieur au petit roque, il y a pour décider de quel côté roquer plusieurs facteurs à prendre en compte. Parmi ces facteurs il y a la sécurité du Roi, le côté où l'adversaire a roqué ou est susceptible de le faire (veut-on lancer une marée de pions contre son roque, auquel cas on choisira des roques opposés, ou préférer la sécurité et roquer sur le même côté que lui ?) et la nature du centre (est-il bloqué ou pas, autrement dit s'agit-il d'une position ouverte, fermée ou semi-fermée ?).

     

    Roques de côtés opposés

    Les variantes avec roques de côtés opposés sont, en pratique, des parties où l'on obtient les « engagements les plus aigus. » C'est ce type de variantes que choisiront souvent des grands maîtres s'ils doivent mener une partie où il leur est impératif de jouer pour le gain. Dans les parties où les roques sont effectués du même côté l'attaquant va rarement envoyer ses pions sur le roque ennemi, craignant d'affaiblir la sécurité de son roi. Mais avec des roques de côtés opposés, l'attaquant peut envoyer ses pions sur le roque ennemi sans faire prendre de risque à son roi, en gagnant de l'espace par l'avancée des pions et en offrant des possibilités d'action à ses tours.

    La vitesse de l'attaque est alors primordiale : le camp le premier attaqué est forcé de se replier en défense et ne peut immédiatement lancer une contre-attaque de l'autre côté de l'échiquier. Il faut donc, avant de décider d'entrer dans un système avec roques de côtés opposés, prendre en considération la position des pions, voire de commencer par jouer un ou deux coups de pions du côté où on compte mener l'attaque avant de roquer. Il faut aussi prendre en considération la structure de pions du camp adverse, en particulier celle qui protège le roi : si trois pions sont alignés devant le roi, il sera difficile d'ouvrir des colonnes propices aux attaques de tours. En revanche, si un pion est avancé, cette ouverture de colonne est plus envisageable.

     source wikipedia

    EN RESUME

    Si vous voulez jouer une partie tranquille, roquez plutôt du même côté que votre adversaire.

    Par contre, en prenant l'option de roquer du côté opposé, vous engagez une partie pleine de fougue !

    Et bien entendu, aux échecs comme dans la vie, vous pourrez toujours trouver un contre exemple...


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