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    LE DISCOURS D'UN ROI 

     

     

    William Steinitz (premier champion du monde) défendait le principe des plus controversés que «Le roi est une pièce forte capable de se défendre lui-même.»

    Lorsqu’un spectateur sceptique lui fit remarquer qu’il était en contradiction avec Paul Morphy, il s’exclama:

    « Je joue mon roi sur tout l’échiquier; j’en fais un véritable combattant. Que faisait Morphy? Il roquait ! Il mettait son roi en sécurité dans un angle ! »

     

    Alors Mackenzie, un fort joueur de l'époque, après avoir soufflé un imposant nuage de fumée, posa tranquillement son cigare pour lui faire remarquer que : « Ce n’était pas vraiment une mauvaise idée ! »

     

    Le mot de la fin revenait à deux amateurs discutant au « Café de la Régence » :

     - Enfin, d’après vous, quel est le plus fort joueur d’échecs depuis La Bourdonnais ?

     - C’est Steinitz !

     - Mais Morphy ?

     - Oh ! Paul Morphy… C’était le DIEU des échecs !!

     

    in Europe Echecs

    Sur Steinitz et Morphy, voir "biographies de stars"


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  • CARLSEN ANAND

    UNE REMARQUE VALABLE

    POUR TOUTES ET TOUS !

     

    Miguel Illescas écrit : "Avec mon expérience de ces rencontres - j'ai secondé le champion du monde Vladimir Kramnik dans trois duels pour la couronne mondiale entre 2000 et 2006 - je me sens capable d'interpréter des détails qui peuvent facilement passer inaperçus. Un très significatif est le peu de temps pris par Anand pour jouer des coups qui exigent un calcul exhaustif.

    Il y a des moments où l'on peut - et l'on doit - faire confiance à l'intuition.

    Cependant, en certaines occasions, on abuse de ce recours, ce qui, souvent, masque le manque de disposition à planter les coudes sur la table et à supporter le stress d'essayer de calculer le meilleur coup.

    Dans ces moments-là, le joueur écoute une petite voix, traîtresse, qui interrompt sa tâche difficile : "Joue ce coup. Fais-le maintenant, c'est sûr qu'il est bon". Tu cèdes à la pression et à la fatigue, tu fais confiance à la petite voix et, souvent, la main s'est à peine retirée de l'échiquier que tu comprends que tu viens de gaffer.

    Tu t'es débarrassé du stress, tu as cessé de souffrir... mais tu commences à perdre."


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    Mon oncle Ernest me disait...

     

    "Analyse des variantes lorsque c'est ton tour de jouer, et contente toi de considérations générales sur le temps de réflexion de l'adversaire. "

     


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  • COMPRENDRE LE ROLE... DU PION

     Les pions et la structure des pièces

     

    « Les pions sont l'âme des échecs. » Philidor

     Cette phrase célèbre signifie que les pions jouent un rôle structurant. C'est en effet la disposition des pions qui configure l'espace au sein duquel les autres pièces vont se positionner et se mouvoir.

     Bien qu'étant les plus petites pièces de l'échiquier, les pions vont avoir pour effet d'interdire ou de permettre l'accès des cases aux autres pièces, et donc d'exercer une influence considérable sur le jeu des figures.

     Cette influence sera relativement durable au cours d'une même partie, puisque les pions n'avancent que lentement et ne reculent jamais.

     Pour cette même raison, les forces et faiblesses inhérentes au squelette de pions seront relativement stables. De là la possibilité d'anticiper l'évolution d'une partie, voire son issue, et de poursuivre des objectifs à long terme.

     En outre, puisqu'il peut être promu, chaque pion possède virtuellement la puissance d'une dame (ou de toute autre pièce, sauf le roi). Une autre bonne raison pour ne pas sous-estimer leur importance stratégique.

     Une pièce a peu de valeur en soi. Sa valeur lui vient de son pouvoir d'action, de sa position sur l'échiquier, des menaces qu'elle peut engendrer, de l'espace dont elle dispose pour se déplacer et des relations de protection mutuelle qu'elle entretient avec les autres pièces de son camp. Aussi bien dire que sa valeur évolue au cours de la partie.

     Idéalement, les pièces doivent à la fois se protéger mutuellement et ne pas se bloquer les unes les autres.

     Le pion joue à la fois le rôle de rempart (puisqu'il bloque la ligne de tir des pièces à longue portée) et de protecteur (puisqu'il soutient les figures et empêche qu'elles ne soient capturées).

      

    VOIR AUSSI LA RUBRIQUE SUR LA PROMOTION DES PIONS 

      

     

     

     

     


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  • COMPRENDRE LE ROLE... DU CAVALIER 

    Le cavalier et le centre

     « Cavalier au bord, cavalier mort. » comme disait mon oncle Ernest

     

    Le cavalier est certainement la pièce la plus honnie des débutants et des amateurs (que je suis encore)...

     Son déplacement (2+1 disait Ernest) le rend aussi compliqué à jouer que ce soit en attaque ou en défense.

     

    Le cavalier est la seule pièce qui peut sauter par-dessus les autres. Il est donc très fort en début et en milieu de partie quand les pions ne sont pas encore avancés ou lorsque le centre est bloqué, mais moins en finale.

     

    Plus un cavalier est près du centre, plus il contrôle un grand nombre de cases et plus il gagne en puissance. À l'inverse, plus un cavalier s'éloigne du centre, plus sa marge de manœuvre diminue et moins il est puissant.

     

    Placés à distance de cavalier l'un de l'autre, deux cavaliers du même camp ont la propriété de se protéger mutuellement (comme les tours), et donc de se substituer l'un à l'autre en cas de prise ou d'échange. Une propriété que les fous ne possèdent pas.

     

    Pour bloquer un cavalier, rien de mieux qu'un pion ou un fou placé à 3 cases devant lui.

     

    C'est la seule pièce qui peut passer par dessus une autre pièce. C'est une pièce à courte portée, idéale pour menacer et exécuter des fourchettes (attaque simultanée de plusieurs pièces)

     

    Avec son déplacement pourri, le cavalier change de couleur à chaque coup, vous l'aviez remarqué n'est-ce pas ? Et bien on peut aussi en déduire qu'il menace chaque fois des couleurs différentes. Donc... si un cavalier adverse attaque l'une de vos pièces, déplacez la sans changer de couleur de case : le coup suivant le cavalier ne pourra réitérer son attaque. Ouf !

     

    Enfin, à savoir également : la position roi + cavalier contre roi isolé est nulle, car il est impossible de mater avec un seul cavalier contre le roi isolé (la finale roi et deux cavaliers contre roi seul est également considérée comme un cas de nulle, bien qu'une position de mat existe). Même la finale roi + fou + cavalier est relativement longue, voire incalculable pour des amateurs.

    En conséquence, si vous dominez la partie au nombre de pièces, regardez si vous risquez d'arriver sur une finale nulle... ce serait dommage.

      

    Un dernière chose : courage, même un cavalier se dompte avec de la persévérance !

     

     

     


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  • COMPRENDRE LE ROLE... DU FOU

    Le fou et les diagonales

     Un fou puissant est un fou qui vise vers de nombreuses cases.

     Les deux diagonales centrales sont particulièrement puissantes, puisque ce sont les plus longues. De surcroît, elles passent par le centre. Les deux manières d'accéder à ces diagonales consistent à placer un fou au centre ou à le mettre en fianchetto (position redoutable face à un débutant).

    Un fou se déplace toujours sur des cases de même couleur. D'où les remarques qui suivent.  

    1.Un fou qui se trouve sur des cases de même couleur que la majorité de ses propres pions se trouve bloqué par eux. Pour cette raison, on l'appelle « mauvais fou ».  Il est donc important de placer ses pions de manière à dégager des diagonales où les fous pourront se mouvoir librement.  

    2.Deux fous placés côte à côte ou l'un au dessus de l'autre forment une sorte de mur qu'un roi, par exemple, ne peut franchir.

     

    Lorsque chaque joueur n'a plus qu'un fou et qu'ils sont sur des cases de différentes couleurs, on parle de « fous de couleurs opposées. » C'est, en milieu de partie, un avantage pour le camp qui attaque, car l'autre joueur ne peut utiliser son fou pour défendre ce que le fou adverse menace. 

    À l'inverse, en finale les fous de couleurs opposées sont un avantage pour le défenseur car, même si son adversaire jouit d'un pion de plus, voire parfois de deux dans certaines positions, les chances d'obtenir la nulle sont bonnes.

     Enfin, posséder la paire de fou constitue un atout important, surtout lorsque le jeu est particulièrement ouvert comme c'est le cas en finale.  

     

    Voilà, disons que pour les fous, bien qu'ils soient plus faciles à manipuler que les cavaliers, c'est souvent l'habitude du jeu qui vous apprendra à vous en servir correctement, selon votre propre style... mais ces infos devraient vous permettre à comprendre la stratégie qui en découle.  

     

     

     


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    COMPRENDRE LE ROLE DE... LA TOUR

    La tour et les colonnes

    Une tour puissante est une tour qui vise vers de nombreuses cases.

     Les tours sont souvent les dernières pièces à entrer en jeu. Etant placées aux angles de l'échiquier il est même parfois délicat de pouvoir les activer. Le roque est donc un mouvement très important pour mettre en jeu une tour.

     Plus le jeu se simplifie, plus les tours acquièrent de liberté et de puissance. La mobilité et la coordination des tours permettent d'exercer des menaces de mat et de soutenir (ou de freiner) l'avancée des pions.

     Un joueur cherchera à occuper une colonne vide avec une tour le plus rapidement possible. Puisque deux tours alignées se soutiennent mutuellement, on gagnera à les faire communiquer le plus rapidement possible ; surtout en fin de partie.

     On dit souvent que deux tours sont plus fortes qu'une dame, ce qui se réalise souvent quand elles sont alignées.

    Donc: roquez vite, et attendez un peu avant de les envoyer au casse-pipe !

     

     

     


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    COMPRENDRE LE ROLE DE... LA DAME 

    La dame et l'espace

     

     Ce qui compte ce n'est pas tant l'endroit où se trouvent les pièces que l'endroit où elles peuvent aller, à savoir le nombre et la force des cases vers lesquelles elles peuvent se déplacer. 

     Lors d'une partie d'échecs, la valeur relative ou la puissance efficace d'une pièce tient à son emplacement sur l'échiquier et à ses relations aux autres pièces, et non d'abord à sa valeur théorique. 

     La dame est la pièce la plus forte en théorie sur l'échiquier puisqu'elle jouit d'une très grande mobilité, contrôlant jusqu'à 27 cases en même temps. 

     Pour cette raison, elle sera convoitée et deviendra vite la cible des pièces adverses si elle s'aventure prématurément au centre ou en territoire ennemi. 

     Aussi, la dame doit-elle savoir à la fois rester un peu en retrait (de façon à protéger ses pièces tout en restant sous leur protection), garder un œil sur le camp adverse (en menaçant d'y pénétrer à tout moment) et ne s'exposer sur la ligne de front qu'avec l'appui de ses troupes. 

     On pourra retenir cette règle très simple pour le début de partie : à moins d'une raison majeure, ne jamais sortir sa dame sur une case d'où elle pourrait se faire menacer le coup suivant par une pièce moins forte qu'elle (habituellement un pion ou un cavalier). 

     Il ne vous reste plus qu'à appliquer cette règle sur l'échiquier...

     

     

     

     


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    COMPRENDRE LE ROLE... DU ROI

    Le roi et la fin de partie

    D'Échecs, King, Figure, Jeu, Black, Roi Noir

    En début de partie, le roi est une pièce peu puissante. Et puisque c'est de lui que dépend le sort de la partie, il convient de le protéger ; particulièrement grâce au roque.

    En fin de partie, quand les pièces à longue portée se font plus rares (fous, tours et dames), le roi peut devenir une pièce forte, capable, dans certains cas, de tenir tête même à une tour.

    Il ne faut donc pas trop tarder à le ramener vers le centre de l'échiquier, d'où il pourra freiner l'avancée des pions adverses et soutenir ses propres pions.  Il sera alors une sorte de super-pion, capable de bouger dans toutes les directions (mais il ne vole pas quand même...)

    En somme, une mauviette en début de partie et Superman en finale !

      

     

     

     


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    LE GRAND BOND...

    Le grand bond en avant d'un joueur d'échecs correspond probablement au moment où... il découvre la logique du jeu!

    Dans toute position raisonnable, il existe des avantages pour les deux camps. Il n'est pas toujours facile de juger qui est mieux. Il est en revanche logique de tenter de tirer le meilleur parti d'un avantage. Savoir ce que c'est qu'un plan n'est pas synonyme de pouvoir en concevoir un dans une vraie partie. Il faut au préalable s'appuyer sur la notion de déséquilibre. Aux échecs, un déséquilibre représente tout ce qui peut différencier la position blanche de la position noire. Notez qu'un déséquilibre ne représente pas forcément un avantage. C'est juste une différence. Il revient à chaque joueur de faire en sorte de transformer cette différence en avantage. Voici les principaux déséquilibres :

    1/ Avantage matériel 

    Un pion ou une pièce de plus, mais aussi avantage matériel seulement sur un point précis. Si trois ou quatre pièces attaquent un Roi isolé, on ne compte plus les pions !

     2/Pièce légère plus active 

    Mauvais Fou (Fou dont les mouvements sont restreints par ses propres pions) contre bon Cavalier, mauvais Fou contre bon Fou, Fous de couleur opposée. Existe-t-il un échange avantageux ? Sans oublier qu'un Cavalier ou un Fou bien posté peut parfaitement être plus fort qu'une Tour si celle-ci ne peut exprimer sa puissance.

     3/Avantage d'espace

    En général, le camp possédant le moins d'espace doit provoquer des échanges pour être plus à l'aise et le camp possédant le plus d'espace doit fuir les échanges.

     4/Meilleur structure de pions

    Majorité sur une aile, pions doublés, isolés, éparpillés, trop avancés, pions du roque affaiblis, etc.

     5/Contrôle d'une diagonale, d'une colonne, d'une case clef

    Les rangées, colonnes et diagonales servent d'avenues à vos pièces, tandis que les cases leur servent de domiciles.

     6/Avance de développement

    Prendre l'adversaire de vitesse pour être en mesure d'ouvrir le jeu avant que celui-ci n'est eu le temps de sécuriser sa position. Initiative Ce qui dicte le tempo d'une partie.  

     

    Prenez votre temps, choisir un plan décidera de vos prochains coups. A la sortie de l'ouverture ou en cas de changement radical de la position, n'hésitez pas à faire une pause et à reconsidérer toute la partie. Vous devez rechercher ces déséquilibres positifs et négatifs pour les deux camps. Ensuite, vous pourrez décider vers quel secteur vous allez portez vos efforts. Vous ne pouvez intervenir qu'à l'endroit où existe un déséquilibre favorable ou la possibilité d'en provoquer un. Ne calculez encore aucune variante ! Imaginez plutôt quelques positions de rêve auxquelles vous aimeriez pouvoir arriver. Soyez réalistes ! Inutile de rêver mater le Roi adverse, si la plus grande partie de vos pièces est alignée sur l'autre aile. Inutile aussi de perdre des temps pour poster une pièce qui peut être chassée facilement sans affaiblissement.  

    C'est seulement une fois le plan formulé que nous pouvons commencer à calculer.

     Le jugement initiale se modifie dans certains cas une fois le premier coup trouvé et c'est normal ! Une position peut être jugée statiquement plus ou moins égale et découvrir un premier coup diabolique qui donne l'avantage à l'un des camps. Nous pouvons aussi en déduire que le fait de posséder le trait, est bien souvent décisif !

     


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  •  Peut-on bien jouer sans connaître la théorie des ouvertures ?

     

     Vous avez du temps et l'envie, et vous envisagez de pratiquer la haute compétition (sinon pourquoi dépenser autant d'énergie ?) vous étudiez pratiquement TOUT !! Le style Kasparov.

     Vous avez moins de temps, vous bâtissez alors un répertoire d'ouvertures limité à quelques variantes, que vous étudiez à fond, et construisez de cette façon votre propre théorie.

     Il vous faudra quand même passer en revue les ouvertures classiques telles que ; l'Italienne (1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fc4) ; l'Espagnole (1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fb5), puis les demi ouvertes : le gambit Roi (1.e4 e5 2.f4) ; la Française (1.e4 e6) ; la Caro-Khan (1.e4 c6) ; la Sicilienne (1.e4 c5)...

     Vous pouvez également lire des parties commentées (sur wikipedia ou sur Europe échecs quand un tournoi se joue), retenez-en les idées principales de manière à ne pas être totalement ignorant si vous vous retrouvez confronté à elles malgré vous.

     La réalité nous enseigne que la théorie des ouvertures n'est pas "la pierre Philosophale" du jeu d'échecs (heureusement d'ailleurs) même pour les Supers GMI (imaginez alors pour nous) et passer des jours et des nuits à l'étudier ne vous évitera pas de vous retrouver après quelques coups dans une position pratiquement inconnue!

     Bien jouer aux échecs c'est : respecter les principes des ouvertures ; faire collaborer ses pièces entre elles ; jouer avec un plan ; savoir juger une position...

     


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    PETIT MANUEL DE STRATÉGIE ÉCHIQUÉENNE.

     

    La stratégie est l'art de penser le jeu de manière globale et d'en acquérir une vision d'ensemble.

    Cette vision d'ensemble englobe les deux dimensions d'espace et de temps. Ces dimensions permettent, respectivement, de considérer les relations entre les pièces plus que les pièces elles-mêmes, et d'établir un plan d'action en conséquence.

     

    Et la tactique bordel !?

    La tactique est la capacité de mener une attaque ou une défense en quelques coups. Elle fait appel aux manœuvres, aux sacrifices et aux combinaisons, et s'apprend surtout en jouant (exemple du débutant : je déplace ceci, l'adversaire va manger ma pièce et moi je mange la sienne)

     

    En résumé :

    La stratégie, c'est : Que veux-je faire (attaquer le centre, passer à l'aile, défendre...)?

    Et la tactique : Comment faire ?

     

    Les Russes font la différence entre les joueurs d'échecs, qui adoptent une stratégie, et ceux qui ''soulèvent du bois'', déplaçant leurs pièces a visto de naz (ça ce n'est pas du russe)...

    Bref, un joueur qui joue sans stratégie risque de se faire battre très rapidement.

     

    D'ailleurs, le vieux roublard Viktor Kortchnoï, double finaliste d'un championnat du monde a une phrase pour cela :

    « Il vaut toujours mieux jouer un plan faux de façon logique que de n'avoir pas de plan du tout. »

    Alors écoutez le ! Sa longévité au plus haut niveau (plus de 30 ans parmi les 10 meilleurs mondiaux) est là pour valider son propos.

     

    Allez, une dernière pour la route :

    « La victoire dans une partie d'échecs appartient la plupart du temps à celui qui voit un peu plus loin que l'adversaire. »

    Emmanuel Lasker , champion du monde pendant 27 ans (1894-1921)

     


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