• R9

    KAMSKY VAINQUEUR

    CLASSEMENT FINAL

    1 KAMSKY Gata 7,5

    2 ITURRIZAGA Eduardo 7

    3 BAUER Christian 7

    4 ANURAG Mhamal 7

    5 VOVK Andrey 7

    6 JUSSUPOW Artur 7

    7 SASIKIRAN Krishnan 7

    8 KULAOTS Kaido 7

    9 GOPAL G.n. 6,5 

    10 MIEZIS Normunds 6,5

    ...

     

     


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    SMYSLOV vs FISCHER 1970

    "Broken English" 

    Palma de Mallorca Interzonal (1970)

    English Opening: Symmetrical. Symmetrical Variation 0-1

     

    Smyslov cherche a améliorer son nul obtenu face à Fischer la même année, à Buenos Aires : Fischer lui a volé l'initiative en refusant dans un premier temps la nulle que lui proposait Smyslov en déclarant : "je n'accepte pas les nulles en moins de 40 coups !"

    Fin de partie : les deux pions d'avance des noirs sont décisifs. Smyslov était considéré comme invincible avec les blancs. Cette victoire dynamique de Fischer avec les noirs sur un ancien Champion du monde est le signe qu'il est sur la voie du succès. Les blancs abandonnent.

    source pawnsmaster.com

     


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    VESELIN TOPALOV vs VISHY ANAND

    "Veni, Vidi, Vishy" (game of the day May-16-10)

    Anand - Topalov World Chess Championship (2010)

    Queen's Gambit Declined: Lasker Defense (D56) · 0-1  

    Douzième et dernier match du championnat du monde 2010, Anand domine Topalov avec brio. Une extraordinaire fin de match, puisque c'est avec les noirs qu'Anand gagne cette 12ème et dernière partie du match. Après un début très classique, un gambit Dame, Topalov n'arrive pas à profiter du pion faible c5 des noirs. C'est au contraire Anand, qui avec son Fou puissant, démolit le roque des blancs qui sont poussés à s'affaiblir. La fin de partie est extraordinaire avec une attaque très incisive qui permet à Anand de garder une Dame contre Tour et Cavalier, et de transformer ensuite dans une technique impeccable...

     

     

     


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    YIFAN HOU vs JUDIT POLGAR

    "Passing the Torch" (game of the day Jul-26-12)

    Tradewise Gibraltar (2012) · Sicilian Defense: Paulsen. Taimanov Variation (B46) · 1-0

     A quinze ans, et déjà championne du monde, la Chinoise Hou Yifan a l'occasion d'affronter la légendaire Judit Polgar, meilleure joueuse de l'histoire, lors de l'open de Gibraltar. Ce sera le seul match entre les deux joueuses, comme le passage de témoin...

     


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  • Anatoly Karpov vs Garry Kasparov

    Leningrad (1975) · Sicilian Defense: Najdorf. Opocensky Variation (B92) · 1-0

     Loin des grands combats médiatiques de la décennie suivante, ce premier match entre deux géants met aux prises le tout neuf champion du monde Anatoly Karpov et l'espoir de 12 ans Garry Kasparov lors d'une simultanée à Leningrad. A la fin du tournoi, il ne reste que ce gringalet face à la "machine" Karpov. Kasparov joue bien et la position est équilibrée, mais Kasparov prend peu à peu la pression de tenir tête aussi longtemps au champion soviétique et perd par inexpérience. La légende (?) dit que dès cette époque Karpov pressentit Kasparov comme son futur rival.      

     


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    L'ECOLE YOUGOSLAVE  

     

     

     

    L'école yougoslave est représentée par un certain nombre de joueurs de Yougoslavie qui a influencé la pratique du jeu à compter des années 1950 jusqu'aux années 1980. Présente sur le podium quasiment à chaque olympiade, la Yougoslavie était la seule nation à s'opposer à la toute puissante fédération soviétique.

     

    A l'instar de leur mentor, Svetozar Gligorić, les joueurs yougoslaves prônaient de jouer contre les pièces, c'est-à-dire sans hostilité envers le joueur adverse, en jouant seulement en fonction de la position sur l'échiquier plutôt qu'en fonction de la psychologie de l'adversaire.

     

    Durant ces années, non seulement les joueurs de ce pays étaient présent dans tous les grands tournois, mais la Yougoslavie avait fait de ce jeu une arme politique contre les Soviétiques, en accueillant davantage de tournois que l'URSS, mais aussi en favorisant un certain...Bobby Fischer. Ce n'est pas un hasard si ce dernier brava l'embargo américain en 1992 pour jouer son match revanche contre Spassky en Yougoslavie. Fischer connaissait personnellement quelques uns des meilleurs joueurs du pays, dont Gligoric qui fut l'arbitre du match.

     

    Le tableau d'honneur des joueurs yougoslaves :

    Svetozar Gligorić 15 olympiades (11 titres nationaux). Outre ces titres, Gligorić est l'un des compétiteurs qui rencontrent le plus de succès en tournoi au milieu du XXe siècle. Il a également contribué de façon importante à la théorie de la défense est-indienne, de la partie espagnole, de la défense nimzo-indienne.

    Borislav Ivkov 12 (3). Il a défait cinq champions du monde : Vassily Smyslov, Mikhaïl Tal, Tigran Petrossian, Bobby Fischer, et Anatoli Karpov.

    Aleksandar Matanović 9 (3)

    Bruno Parma 8

    Petar Trifunović 7 (5). Il a donné son nom à une variante de la défense Alekhine, la variante Trifunovic caractérisée par le coup 5...Ff5 pour contrer l'attaque des quatre pions des Blancs.

    Vasja Pirc 6 (5). Il a donné son nom à une ouverture hypermoderne d'échecs, la défense Pirc (1. e4 d6 2. d4 Cf6 3. Cc3 g6).

    Milan Matulović 5 (2). En 1958, il disputa un match d'entraînement contre Bobby Fischer qui préparait le tournoi interzonal de Portoroz. Matulovic était un expert du gambit Morra.

    Andrija Fuderer 3 (1).

    Ljubomir Ljubojević 3 (2). Il est considéré comme un des pionniers de l'utilisation de la formation en hérisson dans les années 1970.

    10 Braslav Rabar 3 (1). Il est l'un des inventeurs de la première classification de l'Encyclopédie des ouvertures d'échecs, appelée aussi « classification Rabar ». La classification utilise trois lettres : D (ouvertures commençant par d4), E (ouvertures commençant par e4) et R (le reste).


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    ROUND 11

     

     

    FINAL STANDINGS

     

    1  Ju, Wenjun 7,5

    2  Zhao, Xue 7

    3  Khademalsharieh, Sarasadat 7

    4  Dzagnidze, Nana 6,5

    5  Pogonina, Natalija 6,5

    6  Koneru, Humpy 6

    7  Zhukova, Natalia 5,5

    8  Harika, Dronavalli 4,5

    9  Gunina, Valentina 4,5

    10  Cramling, Pia 4

    11  Stefanova, Antoaneta 3,5

    12  Batsiashvili, Nino 3,5


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  • GRAND CHESS TOUR 2016: Les trois premiers du Grand Chess Tour 2015 seront invités (Carlsen, Giri, Aronian), ainsi que les cinq plus hauts joueurs classés de la moyenne 2015 (Topalov, Anand, Caruana, Nakamura, Kramnik)+2wild cards par tournoi.

     

    - Paris, France du 8 au 14 juin 2016, Rapid et Blitz 

    - Brussels-Louvain, Belgique du 15 au 21 juin 2016, Rapid et Blitz 

    - Sinquefield Cup Saint Louis, USA du 19 août au 2 septembre 2016 

    - London Chess Classic, Angleterre du 7 au 19 décembre 2016 

     

    AVERAGE 2015

    1  Carlsen, Magnus 2858

    2  Topalov, Veselin 2805

    3  Anand, Viswanathan 2803

    4  Caruana, Fabiano 2802

    5  Nakamura, Hikaru 2799

    6  Giri, Anish 2787

    7  Kramnik, Vladimir 2783

    8  Grischuk, Alexander 2779

    9  Aronian, Levon 2777

    10  So, Wesley 2776


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    GRAND PRIX STANDINGS

     

     

    1 Koneru Humpy ( IND ) 190

    2 Ju Wenjun ( CHN ) 160

    3 Hou Yifan ( CHN ) 160

    4 Sara Khademalsharieh ( IRI ) 130

    5 Natalia Pogonina ( RUS ) 120

    6 Mariya Muzychuk ( UKR ) 120

    7 Zhao Xue ( CHN ) 120

    8 Pia Cramling ( SWE ) 115

    9 Natalia Zhukova ( UKR ) 90

    10 Nana Dzagnidze ( GEO ) 85

    11 Antoaneta Stefanova ( BUL ) 80

    12 Alexandra Kosteniuk ( RUS ) 65

    13 Valentina Gunina ( RUS ) 45

    14 Dronavalli Harika ( IND ) 45

    15 Almira Skripchenko ( FRA ) 30

    16 Anna Muzychuk ( UKR ) 30

    17 Nino Batsiashvili ( GEO ) 15


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  • LES GRAND MAITRES AMERICAINS

     

     

    DU MAYFLOWER A PAUL MORPHY

     

     

    Si ce sont bien les Indiens qui ont inventé le jeu d'Echecs, il n'est pas question des Amérindiens !

    Le jeu d'échecs a été importé dans les premières malles venues d'Europe au XVIIe siècle.

    Si de grands hommes américains, comme Benjamin Franklin, s'adonnaient à ce divertissement, il faut attendre le milieu du XIXe siècle pour voir apparaître les premières compétitions sur le sol des Etats-Unis.

     

     

    Celui qui donna aux échecs américains ses premières lettres de noblesse s'appelle Charles Stanley (1819-1901). D'origine britannique, Stanley remporta le premier match nommé « championnat des Etats-Unis » face au Français Eugène Rousseau.

    Installé aux USA depuis 1842, il tint la première chronique échiquéenne du journal The Spirit of the Times (1845-1848), dans lequel il publia les premiers problèmes d'échecs parus sur le continent. En 1846 il édita le premier magazine américain consacré aux échecs, le American Chess Magazine. Il publia la même année 31 Games of Chess, le premier livre américain consacré aux parties d'échecs. Puis Stanley organisa en 1855 le premier tournoi mondial de composition échiquéenne.

    Durant son match en 1845 face à Rousseau, un garçon de 8 ans regardait les parties. Son oncle était l'assistant de Rousseau. Ce gamin s'appelait Paul Morphy.

     

    Paul Morphy est le premier et, avec Bobby Fischer, le plus illustre champion américain.

    En 1850, à l’âge de douze ans, Morphy bat tous les meilleurs joueurs de la région, ainsi que tous les maîtres de passage. C’est ainsi qu’il bat 3-0 le maître hongrois Johann Löwenthal, classé quatrième joueur du monde l'année suivante par le site chessmetrics,com, alors en déplacement aux États-Unis pour des matches exhibitions.

    Il abandonne ensuite les échecs pour ses études. Diplômé en droit en 1857, mais trop jeune pour exercer, il reprend son activité échiquéenne, tout d'abord en remportant le championnat américain, puis en réalisant un voyage en Europe où il met à terre tous ses adversaires, mais l'officieux champion du Monde anglais Howard Staunton refuse de jouer contre lui. Pour tous ses contemporains, Morphy est sans conteste le meilleur joueur du monde.

    Il retourne ensuite à la Nouvelle Orléans. La guerre de sécession éclate. Anti-esclavagiste, et victime de troubles psychiques profonds, l'état de santé mentale de Morphy ne détériore et il ne joue plus de partie officielle. Cette étoile filante devient une légende pour tout amateur du roi des jeux.

     

    En 1863, le très fort joueur écossais George Mackenzie émigra aux États-Unis et remporta 3 congrès américains (1870, 1874 et 1880). Selon chessmetrics, Mackenzie est classé au début des années 1880 parmi les trois meilleurs joueurs du monde.

     

    Mais celui qui va porter haut les couleurs américaines les années suivantes s'appelle Harry Nelson Pillsbury…

     

    HARRY NELSON PILLSBURY

     

     

    Pillsbury n'apprit les règles du jeu qu'à seize ans, mais quatre plus tard, en 1892, il  fit sensation en remportant un match en deux parties contre le champion du monde Wilhelm Steinitz, qui lui avait fait l'avantage d'un pion. Dès ce moment, la réputation de Pillsbury se propagea comme une traînée de poudre, et il n'eut bientôt plus aucun adversaire à sa taille sur la scène des échecs new-yorkaise.

    Le club d'échecs de Brooklyn se cotisa pour payer son voyage en Europe, afin qu'il participe au tournoi d'Hastings 1895, qui opposait les plus forts joueurs d'échecs du moment. Le jeune homme de 22 ans passa à la postérité en remportant le tournoi, dépassant le nouveau champion du monde Emanuel Lasker, l'ex-champion du monde Wilhelm Steinitz, et leurs concurrents les plus sérieux (Mikhail Tchigorine, l'anglais Isidor Gunsberg, Siegbert Tarrasch, Carl Schlechter et David Janowski).

    Pillsbury fut alors invité à participer au tournoi fermé de Saint-Pétersbourg, tenu la même année : c'était un tournoi complet à six tours, opposant les premiers du tournoi d'Hastings (Pillsbury, Tchigorine, Lasker et Steinitz ; Tarrasch, prétextant des obligations professionnelles, déclina l'invitation). Il semble que Pillsbury ait contracté la syphilis juste avant le début du tournoi. Alors qu'il était en tête du classement à la première moitié du tournoi, il fut pris de céphalées violentes et ne marqua plus que 1,5 point sur 9 jusqu'à la fin de la manifestation, finissant troisième (Lasker 11,5/18, Steinitz 9,5, Pillsbury 8, Tchigorine 7). Il perdit une partie décisive contre Lasker, et Garry et  Kasparov suggère à ce sujet que s'il avait gagné, il aurait pu remporter le tournoi de Saint-Pétersbourg et contraindre Lasker à un match pour le titre mondial.

     

    En dépit de son état de santé, Pillsbury vainquit le champion américain Jackson Showalter en 1897 mais le titre de Champion des États-Unis n'était pas en jeu lors de ce match. En 1898, Pillsbury remporta un deuxième match explicitement indiqué comme le championnat des États-Unis. Il conserva le titre de champion américain jusqu'à sa mort en 1906. 

    Selon chessmetrics, Pillsbury fut parmi les cinq meilleurs joueurs du monde à compter de 1895, et prit même la place de #1 mondial à Lasker en 1903. 

    La dégénérescence qui accompagne les progrès de la syphilis l'empêchèrent par la suite de progresser autant qu'il l'aurait pu dans les compétitions. Les symptômes enregistrés au fil des années laissent supposer qu'il négligea de suivre un traitement. Il succomba à la maladie en 1906. Le monde des échecs regrettera toujours de n'avoir pu assister à un championnat du monde opposant Pillsbury à Lasker. Il semble que ce dernier n'y tenait pas beaucoup.

     

    La mort de Pillsbury mit en lumière un autre champion américain : Franck Marshall, de cinq ans son cadet...

     

    FRANCK MARSHALL

     

     

    Champion des États-Unis de 1909 à 1936, Marshall fut le premier américain (Steintiz était d'origine allemande) à jouer un championnat du monde. En 1907, il est défait par Emanuel Lasker  4,5 à 11,5 (-8 =7 +1). Le match s'est déroulé à New York, Philadelphie, Washington DC, Baltimore, Chicago et Memphis.

    Après ce match, Marshall ne parvint pas à inscrire de « super-tournois » à son palmarès. Il échoua au tournoi de San Sebastien (4e) en 1911, au tournoi de St Petersbourg (5e) en 1914. Ce fut au cours de son séjour européen qu'il obtint sa meilleure place mondiale (selon chessmétrics) : second, derrière Akiba Rubinstein. 

    La Première Guerre Mondiale le contraignit à rentrer aux Etats-Unis.

    En 1915, Marshall ouvrit le célèbre Marshall Chess Club à New York.

    Il continua sa carrière, en participant notamment au tournoi de New York (4e) en 1924 et celui de Moscou (4e) l'année suivante.

    En 1927, à cinquante ans, Marshall revint en Europe et finit troisième sans défaite (+4 =7) du tournoi de Londres 1927.

    Dans les années 1930, Marshall fut le capitaine de l'équipe américaine à quatre olympiades d'échecs. : médailles d'or en 1931 à Prague, en 1933 à Folkestone, en 1935 à Varsovie et en 1937 à Stockholm, succès qui ne furent plus répétés ensuite : l'équipe d'URSS qui ne participait pas aux olympiades à cette époque entra dans la compétition après la Seconde Guerre mondiale.

     

    En 1936, après avoir été le champion national pendant 29 ans, il remet son titre en jeu dans un tournoi sponsorisé par la fédération américaine à New York. Le trophée était fourni par le Marshall Chess Club, et Samuel Reshevsky sortit vainqueur du tournoi.

     SAMUEL RESHEVSKY ET REUBEN FINE

     

    Reshevsky apprit à jouer aux échecs à l'âge de 4 ans et est reconnu comme un joueur prodige. À 9 ans, en 1920, sa famille déménage aux États-Unis dans le but de profiter financièrement du talent de l'enfant.

    La carrière de Reshevsky aux États-Unis commença par une victoire au championnat open national à Tulsa en 1931.

    Il s'installe parmi l'élite mondiale après sa victoire sur Marshall.

    En 1938, il partage la quatrième place au tournoi AVRO où s'affrontaient probablement les huit meilleurs joueurs mondiaux. Il est classé par chessmetrics troisième joueur du monde en fin d'année.

    Reshevsky a remporté le championnat d'échecs des États-Unis à sept reprises (1936, 1938, 1940, 1941, 1942, 1946 puis il regagna le championnat en 1969).

    Après la Seconde Guerre Mondiale, Reshevsky participe, en 1948, au championnat du monde des échecs tenu à La Haye et Moscou. Il termine troisième ex æquo avec Paul Keres, derrière Mikhaïl Botvinnik et Vassily Smyslov.

    Durant les années 30-40, il était en concurrence avec son compatriote Reuben Fine.

     

     

    Né à New York en 1914, Diplômé du City College de New York, Fine décide de devenir joueur professionnel d'échecs pendant quelques années. Il apprend à jouer en tournoi au Marshall Chess Club à New York, club célèbre qui compta plus tard parmi ses membres un certain Bobby Fischer.

    Dans les tournois aux États-Unis, il est souvent précédé par Reshevsky, par contre, ses performances internationales sont meilleures.

    En 1938, Fine termine premier ex-aequo avec Paul Keres au tournoi AVRO qui réunit l'élite mondiale (cependant Paul Keres est déclaré vainqueur car il a un score positif contre Fine dans ce tournoi). Fine termine devant Botvinnik, Alekhine (en gagnant les deux parties), Euwe, Capablanca, Reshevsky et Flohr. Cependant, les conflits qui précèdent la Seconde Guerre mondiale suspendent les tournois internationaux de haut niveau.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, il travaille pour la marine américaine, sur des systèmes destinés à calculer la position des U-boot lorsqu'ils font surface.

    En 1941, Fine publie Basic Chess Endings, un compendium d'analyses de fins de partie encore considéré, plus de 60 ans après sa publication, comme l'un des meilleurs. Son ouvrage The Ideas Behind the Chess Openings s'attarde à détailler les idées qui sous-tendent les ouvertures, plutôt qu'à mémoriser les séquences de coups. Chessmetrics le classe alors à la seconde place mondiale derrière Mikhaïl Botvinnik.

    Après la guerre, Fine achève à l'université de la Californie méridionale son doctorat en psychologie, il abandonne la compétition, et se concentre sur sa nouvelle profession. Son dernier tournoi majeur se déroule à New York en 1951, où il termine premier.

    En 1957, ces deux joueurs verront leur éclat terni par l'éclatante entrée en matière d'un jeune prodige de 14 ans, Robert James Fischer…

     

     

     ROBERT JAMES FISCHER

    Bobby Fischer apprend les échecs tout seul à six ans. Sa mère l'inscrit ensuite au Brooklyn Chess Club et il participe à son premier tournoi à l'âge de dix ans. Bobby remporte en 1956 le championnat des États-Unis junior, puis le championnat national deux ans plus tard, à 14 ans.

    Fischer est dès l'âge de 16 ans candidat au titre mondial, mais n'a pas la réussite escomptée. Lors du tournoi des candidats de 1962, il dénonce la collusion entre les trois premiers du tournoi (tous du bloc soviétique) qui auraient conclu de courtes parties nulles entre eux pour préserver leur énergie contre lui. La FIDE change les règles du cycle de qualification en organisant des matches plutôt qu'un tournoi.

    En 1967, Fischer se retire du tournoi de qualification, qu'il domine largement, car il refuse d'affronter consécutivement plusieurs joueurs soviétiques sans avoir de jour de repos.

    En 1970, il est repêché, grâce à un désistement de dernière minute, pour disputer le tournoi qualificatif. Après un très bon départ il subit une petite baisse de régime, mais se ressaisit magnifiquement sur la fin en remportant ses 7 dernières parties (dont l'ultime par forfait) pour gagner le tournoi avec 3,5 points d'avance sur ses plus proches poursuivants. Puis il écrasa le Soviétique Mark Taimanov et le Danois Bent Larsen par 6 à 0 en match, avant de vaincre l'ancien champion du monde Petrossian par 6,5 à 2,5. Fischer a établi une série de 20 victoires consécutives en partie officielle, un record à ce niveau.

    À l'issue d'un match mémorable en Islande qui tient le public en haleine, autant pour les parties que pour les péripéties hors compétition (menace de Fischer de ne pas participer, son forfait lors de la deuxième partie, ses exigences sur le placement des caméras ou le contact avec le public, etc.., il devient champion du monde à l'été 1972, en battant assez facilement le Russe Boris Spassky, champion du monde sortant. Ce succès, largement médiatisé, met temporairement fin à la très longue ère de domination soviétique sur le monde des échecs, et est un tournant dans la compétition entre les États-Unis et l'U.R.S.S. en pleine guerre froide.

    Il disparaît ensuite complètement du monde échiquéen pour réapparaître en 1992 pour un match revanche contre Boris Spassky, match que les organisateurs et Fischer qualifient abusivement de Championnat du monde, Fischer prétextant ne jamais avoir perdu son titre de 1972 sur l'échiquier. Ce pseudo-match se tient en Yougoslavie alors en pleine guerre civile et sous embargo des États-Unis. Il est alors poursuivi dans son propre pays pour violation de l'embargo et également pour fraude fiscale.

    En 1996, il crée une variante du jeu d'échecs : les échecs aléatoires Fischer ; il refuse depuis de jouer une partie qui ne se déroulerait pas selon ses règles.

    Il séjourne ensuite plus ou moins clandestinement dans divers pays (la Hongrie, les Philippines, l'Argentine et le Japon). Il y fait quelques brèves apparitions médiatiques pour des déclarations antisémites très controversées, notamment à l'occasion des attentats du 11 septembre 2001. Il est arrêté en juillet 2004 à l'aéroport de Tōkyō pour défaut de passeport (son passeport américain étant périmé), et placé en détention. En octobre 2004, il demande l'asile politique à l'Islande, lieu de la conquête de son statut de champion du monde. Il est immédiatement libéré lorsque la citoyenneté islandaise lui est accordée en mars 2005 et il peut rejoindre ce pays. Il meurt en 2008, d'insuffisance rénale, en refusant de se soigner. Sic transit mundi gloria…

     APRES BOBBY...

     

    Après des décennies de forts joueurs, les Etats-Unis vont subir une pénurie de talents.

    Walter Browne remporte bien six titres de champion national, mais il n'ira jamais au-delà de la 27e place mondiale (fin 1975).

    Yasser Seirawan (14e), Larry Christiansen (27e) ou Joel Benjamin (42e) sont également de très bons joueurs, mais ne peuvent prétendre au titre mondial.

    Devant cette pénurie, et avec la fin de la guerre froide, les USA voient affluer des joueurs de l'école soviétique. Gata Kamsky, Boris Gulko, Alexander Shabalov, Alex Yermolinsky vont truster les titres nationaux, sans toutefois donner de l'espoir dans un renouveau des jeunes talents américains. Devant ce vide, un jeune garçon nippo-américain va redonner des couleurs à l'Amérique : Hikaru Nakamura...

     HIKARU NAKAMURA

     

     

    Hikaru Nakamura est né au Japon d'un père japonais et d'une mère américaine. Il part vivre aux États-Unis avec ses parents à l'âge de 2 ans, et débute les échecs à 7 ans. En 2003, à l'âge de 15 ans et 79 jours, il obtient le titre de GMI, battant de trois mois le record de précocité de Bobby Fischer et devenant ainsi le plus jeune Américain à conquérir ce titre.

    Nakamura remporte le titre de champion des États-Unis en 2005. Au 1er septembre 2009, il est le 16e joueur mondial, et, pour la première fois, le 1er américain (à la suite de la chute au classement de Gata Kamsky).

    En janvier 2011, il remporte son premier tournoi majeur en terminant devant le champion du monde Viswanathan Anand et le numéro un mondial Magnus Carlsen au tournoi de Wijk aan Zee.

    En 2015, Nakamura remporte le Festival d'échecs de Gibraltar et le tournoi d'échecs de Zurich (Zurich Chess Challenge). Grâce à ces performances, il est le troisième joueur mondial en mars 2015 avec un classement Elo de 2 798. En juillet 2015, après sa deuxième place au tournoi Norway Chess à Stavanger, son classement Elo atteint 2 814 points, ce qui constitue son record personnel.

    Nakamura remporte son second open de Gibraltar en 2016.

    Mais Hikaru n'est plus seul. Un jeune Italo-américain l'a rejoint au sommet de la hiérarchie : Fabiano Caruana.

     

    ...ET FABIANO CARUANA !

    De culture américaine, mais né en Floride d'une mère italienne, Caruana est italien quand il reçoit le titre de grand maître international en 2007, peu avant ses quinze ans, devenant le plus jeune joueur italien à obtenir le titre.

    En 2002, il se fait remarquer lorsque, à l'âge de 10 ans, il remporte à New York la victoire contre le grand maître international Aleksander Wojtkiewicz.

    Le 4 décembre 2007, il est couronné champion d'Italie, titre conservé l'année suivante puis en 2010.

    Cette année-là, Caruana remporte le Festival d'échecs de Bienne. En 2012, Fabiano Caruana remporte le tournoi d'échecs de Dortmund, puis en 2013, il remporte le tournoi de Zurich. L'année suivante, il gagne pour la deuxième fois le tournoi de Dortmund.

    Lors de la deuxième édition de la Coupe Sinquefield en 2014 à Saint-Louis (Missouri), confronté aux meilleurs mondiaux, Caruana termine invaincu avec 8,5 points sur 10, dont 7 victoires lors des 7 premiers matches.

    En 2015, Caruana termine premier du Grand Prix FIDE 2014-2015 grâce à ses victoires aux tournois de Bakou en octobre 2014 et de Khanty-Mansiïsk en mai 2015 et se qualifie pour le tournoi des candidats 2016.

    En juin 2015, il remporte pour la troisième fois le tournoi de Dortmund et prend la nationalité américaine. 

     

    sources : chessmetrics.com, Wikipedia 


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    WOMEN

     

    FIDE TOP 10 FEBRUARY 2016

     

    1 Hou Yifan 2672

    2 Koneru 2583

    3 Ju Wenjun 2557

    4 Muzychuk M 2556

    5 Kosteniuk 2551

    6 Muzychuk A 2543

    7 Cmilyte 2536

    8 Dzagnidze 2529

    9 Lagno 2529 

    10 Harika 2524

     

     


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  • FEBRUARY 2016

    FIDE TOP 20

     

    1 Carlsen 2851

    2 Kramnik 2801

    3 Caruana 2794

    4 Giri 2793

    5 Aronian 2792

    6 Nakamura 2785

    7 Vachier-Lagrave 2785

    8 Topalov 2780

    9 Ding Liren 2777

    10 So 2773

    11 Anand 2772

    12 Eljanov 2763

    13 Karjakin 2760

    14 Harikrishna 2756

    15 Grischuk 2752

    16 Svidler 2751

    17 Yu Yangyi 2749

    18 Mamedyarov 2747

    19 Li Chao 2745

    20 Gelfand 2735

     

     


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  •  

    MASTERS

     

     

     

    FINAL STANDINGS

    1  Carlsen, Magnus 9 (2881)

    2  Caruana, Fabiano 8 (2831)

    4  So, Wesley 7 (2774)

    5  Eljanov, Pavel 7 (2775)

    6  Giri, Anish 7 (2772)

    7  Wei, Yi 6,5 (2750)

    8  Mamedyarov, Shakhriyar 6,5 (2747)

    9  Karjakin, Sergey 6 (2716)

    10  Navara, David 5,5 (2691)

    11  Tomashevsky, Evgeny 5,5 (2692)

    12  Van Wely, Loek 5 (2668)

    13  Adams, Michael 5 (2660)

    14  Hou, Yifan 5 (2666)


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  • MATE IN 3 

     

     

    solution

    1 Bg6+ Ke7

    2 Qxg7+ Rf7

    3 Qxf7#


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  •  CATEGORIE 2715

    PLAY OFF

     

     

    ROUND 10

    RESULTS

    STANDINGS

    1 Vachier-Lagrave Maxime 8 (perf 2838 )

    2 Nakamura Hikaru 8 (  2811 )

    3 Bacrot Etienne 7,5 (  2786 )

    4 Sethuraman S.P. 7,5 (  2781 )

    5 Harikrishna P. 7,5 (  2773 )

    6 Jones Gawain C B 7,5 (  2730 )

    7 Li Chao B 7,5 (  2721 )

    8 Sutovsky Emil 7,5 (  2628 )


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  • THE LONG LONG REIGNS

    IN CHESS 

    (#1)

    (Chessmetrics.com+FIDE) 

     

    1 Kasparov 266 months ( September 1982 - October 2004 ) : 22 y and 2 m

    2 Lasker 162 ( June 1890 - December 1902 ) : 13 y and 6 m

    3 Karpov 104 ( August 1974 - August 1982 ) : 8 y and 8 m

    4 Fischer 102 ( September 1966 - July 1974 ) : 8 y and 6 m

    5 Steinitz 89 ( September 1870 - July 1877 ) : 7 y and 5 m

    6 Steinitz 86 ( October 1883 - May 1890 ) : 7 y and 2 m

    7 Alekhine 85 ( May 1929 - December 1935 ) : 7 y and 1 m

    8 Staunton 75 ( May 1843 - August 1849 ) : 6 y and 3 m

    9 Botvinnik 75 ( August 1944 - May 1950 ) : 6 y and 3 m

    10 Carlsen 61 (July 2011-July 2016) : 5 y and 1 m 

    11 Capablanca 56 ( April 1919 - December 1923 ) : 4 y and 8 m

    12 Zukertort 55 ( August 1878 - November 1882 ) : 4 y and 7 m

    13 Lasker 50 ( September 1908 - July 1912 ) : 4 y and 2 m

     


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  • CHALLENGERS

    ROUND 13

    RESULTS

     

     

    FINAL STANDINGS

    1  Adhiban, B. 9

    2  Safarli, Eltaj 9

    3  Dreev, Aleksey 9

    4  Bok, Benjamin 7

    5  Antipov, Mikhail 7

    6  Van Foreest, Jorden 6,5

    7  Nisipeanu, Liviu-Dieter 6,5

    8  Abasov, Nijat 6,5

    9  L'Ami, Erwin 6,5

    10  Sevian, Samuel 6,5

    11  Ju, Wenjun 6

    12  Batsiashvili, Nino 5

    13  Admiraal, Miguoel 4,5

    14  Haast, Anne 2


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  • MATE IN 2

    move for black

     

    solution :

    1 Rh2 (all white move...)

    2 R8h3# 


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  • MATE IN 3

     

    solution :

    1 Rxg8+ Kxg8

    2 Qh7+ Kf8

    3 Qh8 # 


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  • ILS ONT MARQUE 2015...

    LEVON ARONIAN

    Vainqueur de la Sinquefield Cup

     


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  • ILS ONT MARQUE 2015...

    SERGEY KARJAKIN

     

    Vainqueur de la coupe du monde 2015


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  • ILS ONT MARQUE 2015...

    Magnus Carlsen

    Vainqueur du Tata Steel, Grenke, Gashimov, London Classic et Qatar Open


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  • ILS ONT MARQUE 2015...

    Hikaru Nakamura

    Vainqueur du Gibraltar Open, Zurich Challenge, Millionaire Open


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  • ILS ONT MARQUE 2015...

    Maxime Vachier-Lagrave

    Vainqueur du Biel Festival


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  • ILS ONT MARQUE 2015...

    VESELIN TOPALOV

    Vainqueur du  Norway Chess Classic

     

     


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  •  

    LA POLEMIQUE !

    Le Zurich Chess Challenge aura lieu du 12 au 15 février 2016

     

    Le Club d'échecs de Zurich, le plus ancien club d'échecs du monde a suggéré une nouvelle cadence pour les échecs classiques : 40 minutes pour toute la partie avec un ajout de 10 secondes par coup. Selon le directeur de l'événement, M. Oleg Skvortsov, « Nous en sommes arrivés à la conclusion que le jeu doit être plus rapide. L'idée est d'attirer l'attention sur cette nouvelle cadence et de créer un précédent, pas plus de deux heures pour toute la partie, et comptabiliser les points pour le Elo classique. » L'homme d'affaires a expliqué : « La compétition du « Zurich Chess Challenge 2016 » sera officiellement comptabilisée pour le Elo rapide, mais l'idée est que cela devienne le nouveau jeu d'échecs classique ! » (EUROPE ECHECS)

    Pensez-vous que la cadence 40'+10s soit l'avenir du jeu d'échecs "classique" ?

    VOTEZ ICI ! 

     

     


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  • LA DIAGONALE DU FOU

    LE PLUS GRAND FILM SUR LES ECHECS !

    (avec des vraies parties!)

     


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    WHO WILL WIN AFTER R9?

    1  Nakamura, Hikaru 22 %

    2  Vachier-Lagrave, Maxime 18

    3  Harikrishna, P. 14

    4  Li, Chao b 13

    5  Bacrot, Etienne 11

    6  Sethuraman, S.P. 9

    7  Anton Guijarro, David 8

    8  Maze, Sebastien 5


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  • UN REVE FOU (I HAVE A DREAM) ...

    Oui, j'avoue, j'ai rêvé d'un grand tournoi à Paris, six GMI (5 hommes et une femme), réunis chaque année pour nous faire plaisir. Cinq rondes en parties classiques, format championnat du monde... de vrais matches, avec de vrais prix mais aussi un prix de beauté conséquent qui donnerait envie aux joueurs d'attaquer! Le prix serait décerné par... disons Emil Sutovski, Bachir Kouatli et Laurent Fressinet!    

    Pas de tie-break qui se terminerait à minuit dans une salle vide. Tout se jouerait au Sonneborn-Berger. Clair pour tout le monde. Des matches à 13h, avec du public autours, au coeur du Louvres. Des commentaires en Anglais (the talk machine Svidler?) et en Français (Eric Prié et Marc Quenehen!) , avec une visibilité au 20h (ronde 1 et ronde 5) et un suivi sur l'Equipe 21.

    Et puis également un tournoi open dans Paris, système suisse en 9 rondes, le vainqueur qualifié pour le tournoi du Louvres l'année suivante. Les matches commenceraient le matin, finiraient assez tôt, avant 13h (format classique mais moins long) et tous ces joueurs iraient voir les Grands jouer ! Salle pleine et enthousiaste garantie !

     

    Yes, I admit, I dreamed of a big tournament in Paris, 6 GMI (5 men and 1 woman), meeting every year to please us. Five rounds in ring games, world championship formats ... real games with real prizes but also a substantial prize of beauty that would urge players to attack! The price would be awarded by, well... Emil Sutovski , Bachir Quwatli and Laurent Fressinet!

     

    No tie-break that would end at midnight in an empty room. Everything Sonneborn-Berger would play. So clear. Round at 13, with public goshawks, in the heart of Louvres. English Comments (the talk-machine Svidler and Judith Polgar?) And French.

     

     

    And also an open tournament in Paris, Swiss system in nine rounds, the winner qualified for the Louvres tournament next year. The rounds start in the morning, would end early, before 13 (classic format but less long) and all the players would go see the Greats Players! Room full and enthusiastic guaranteed!

     

     Alors, ça vous tente ?


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