•  SINQUEFIELD CUP

    DEVINE QUI S'AMUSE !

     

    Je n'ai pas parlé du dernier grand tournoi qui vient de s'achever et qui est déjà entré dans l'histoire de ce jeu. 

    La Sinquefield Cup 2014 mettait aux prises six grands joueurs parmi les dix meilleurs mondiaux :  

    Magnus « Maximus » Carlsen, Levon "chemises colorées" Aronian, Fabiano "Google glass" Caruana, Hikaru « Sauron » Nakamura, Veselin Topalov et notre Maxime Vachier Lagrave (MVL pour les intimes) national, qui entrait là dans le cercle des grands tournois, enfin. 

    Vainqueur l'an passé, numéro un mondial et champion du monde en titre, on attendait Magnus bien entendu et... ce fut Fabiano qui entra dans l'histoire, en alignant initialement 7 victoires consécutives (et 3 nulles avec le titre en poche) ! 

    L'exploit est si grand qu'il faut chercher des géants pour trouver ce genre d'exploit, Karpov, Kasparov. Les 20 victoires de Fischer en championnat des USA est quant à lui intouchable (mais il n'affrontait pas les meilleurs joueurs du monde). 

    Grâce à ce résultat, Caruana gagne 35 points Elo, ce qui est un tour de force, et talonne à présent Carlsen en lui reprenant sur un tournoi la moitié de son retard. 

    Le champion du monde a fini second, et c'est peut-être encore ce qui fait la différence, Carlsen est toujours premier ou second d'un tournoi, et ne craque jamais. 

    Fabiano lui est encore un peu instable, mais peut-être a-t-on vu naître un vrai rival pour Magnus dans les années à venir.

     

    1

    Caruana, Fabiano

    2801

    ITA

    8.5/10

    XX

    1=

    11

    11

    1=

    1=

    3097

    +35

    2

    Carlsen, Magnus

    2877

    NOR

    5.5/10

    0=

    XX

    ==

    ==

    1=

    =1

    2822

    -8

    3

    Topalov, Veselin

    2772

    BUL

    5.0/10

    00

    ==

    XX

    1=

    0=

    11

    2807

    +5

    4

    Vachier-Lagrave, Maxime

    2768

    FRA

    4.0/10

    00

    ==

    0=

    XX

    1=

    ==

    2736

    -4

    5

    Aronian, Levon

    2805

    ARM

    4.0/10

    0=

    0=

    1=

    0=

    XX

    ==

    2729

    -11

    6

    Nakamura, Hikaru

    2787

    USA

    3.0/10

    0=

    =0

    00

    ==

    ==

    XX

    2655

    -18

     

     

     


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  •  

    SEE YOU SOON JUDIT !

    Judit Polgar, la plus grande joueuse d'échecs au monde se retire de la compétition à 38 ans.

     

    Durant sa formidable carrière, la Hongroise a battu notamment les légendaires champions russes Garry Kasparov et Anatoly Karpov, mais aussi le prodige norvégien Magnus Carlsen, actuel champion du monde des échecs (en partie rapide uniquement).

    La championne à la crinière rougeoyante a dénoncé le sexisme qu'elle a dû affronter tout au long de sa carrière. Elle raconte notamment que l'un de ses entraîneurs lui a dit: « Tu es une exception, pas une fille ».

     


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  • OLYMPIADES D'ECHECS

     

    Qui veut m'affronter ? 

     

     


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  • CARLSEN VS LE RESTE DU MONDE

    Comparons les bilans de Carlsen face à ses 20 poursuivants au classement "classique" :

    Magnus Carlsen mène face à Levon Aronian 9 à 4, avec 26 nulles.

    Magnus Carlsen mène face à Alexander Grischuk 2 à 0, avec 8 nulles.

    Magnus Carlsen mène face à Fabiano Caruana 4 à 3, avec 6 nulles.

    Magnus Carlsen mène face à Hikaru Nakamura 10 à 0, avec 15 nulles.

    Magnus Carlsen mène face à Sergey Karjakin 3 à 1, avec 14 nulles.

    Magnus Carlsen et Viswanathan Anand 6 à 6, avec 28 nulles.

    Magnus Carlsen et Vladimir Kramnik 4 à 4, avec 13 nulles.

    Magnus Carlsen mène face à Veselin Topalov 8 à 3, avec 6 nulles

    Magnus Carlsen mène face à Maxime Vachier-Lagrave 2 à 1, avec 2 nulles.

    Magnus Carlsen mène face à Leinier Dominguez Perez 5 à 0, avec 5 nulles.

    Magnus Carlsen mène face à Boris Gelfand 5 à 1, avec 9 nulles.

    Peter Svidler mène face à Magnus Carlsen 2 à 1, avec 10 nulles.

    Anish Giri mène face à Magnus Carlsen 1 à 0, avec 5 nulles.

    Magnus Carlsen mène face à Dmitry Jakovenko 4 à 0, avec 2 nulles.

    Wesley So n'a jamais rencontré Magnus

    Magnus Carlsen mène face à Michael Adams 7 à 1, avec 4 nulles.

    Magnus Carlsen mène face à Shakhriyar Mamedyarov 3 à 1, avec 6 nulles.

    Nikita Vitiugov n'a jamais rencontré Magnus

    Peter Leko mène face à Magnus Carlsen 3 à 2, avec 10 nulles.

    Magnus Carlsen mène face à Vassily Ivanchuk 8 à 3, avec 14 nulles.

    CONCLUSION :

    Magnus domine largement, hormis face à Kramnik et Anand, les bilans négatifs n'ayant que trop peu de matches pour avoir la moindre valeur. Mention spéciale face à Nakamura : 10-0, la pilule devient sévère pour "Frodon"... 


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  •  

    LA MEMOIRE DES CHAMPIONS ET DES AMATEURS...

    « Il a été démontré que les champions d’échecs ne réussissent pas mieux que les autres des tests visuo-spatiaux. Ce jeu nous prouve, par ailleurs, que nous n’avons pas de mémoire photographique (de l’emplacement des pièces par exemple). Certes, les grands joueurs ont une mémoire prodigieuse, mais ce qu’ils retiennent ce sont des configurations de jeux qu’ils ont déjà rencontrées. Leur mémoire est donc basée sur leurs connaissances. Ils ont en tête des solutions toutes prêtes, c’est-à-dire des stratégies auxquelles ils ont déjà été confrontés. C’est un peu comme les militaires qui apprennent le déroulement de batailles célèbres. C’est là le principal avantage des champions d’échecs sur les novices. »

    Alain Lieury, professeur émérite de psychologie cognitive à l’Université de Rennes II

    Propos à temporiser : Lors des parties blitz et rapides (moins de 15 mn), je suis tout à fait d'accord. Cependant, lors des parties dites "classiques", les champions d'échecs mettent en place des techniques  parfaitement connues, comme l'arbre des possibilités. Donc tout grand professeur qu'il soit, la vérité ne sort pas des éprouvettes.

    CONCLUSION : JOUEZ   JOUEZ ET ENCORE JOUEZ !!!

     


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  •  L'ENFANCE DU PAPE... EUH DE CARLSEN

     Henrik Carlsen, 52 ans, lui-même un bon joueur d'échecs, se souvient avoir fait découvrir le jeu à Magnus et à sa soeur plus agée, Ellen (qui a 25 ans aujourd'hui), lorsque Magnus était âgé de 5 ans. Après un ou 2 mois, Henrik se souvient : « Pour tout dire, j'ai abandonné, dans le sens où on continuait à jouer occasionnellement, mais je n'avais aucune ambition. » Il sait que des joueurs de légende, tels Capablanca et Kasparov, avaient compris le jeu - il claque ses doigts - « juste comme ça. » Magnus et sa sœur, dit-il « ont appris les règles rapidement et ils pouvaient prendre une pièce, mais faire travailler 2 pièces ou plus ensemble, ce qui est l'essence des échecs, cette vision spatiale a pris beaucoup de temps. »

    A cette époque, Henrik pensait que les échecs allaient devenir un passe-temps familial. « Je me suis dit OK, ce ne sont pas des génies, mais ça ne fait rien. Je veux dire, nous aimons nos enfants. Les échecs étaient une activité que nous pouvions pratiquer ensemble, juste un hobby, comme jouer aux cartes ou autre. » Dans le même temps, il existait des signes que Magnus avait des capacités et une détermination pour effectuer des exploits cérébraux impressionnants. Sigrun, 51 ans, se souvient de son fils assis pendant des heures avec des puzzles ou réalisant des constructions complexes avec des Lego, exploitant des manuels de plusieurs pages conçus pour des enfants âgés de 10 ans de plus. « Il avait une capacité à rester assis très longtemps, même quand il était petit » se souvient-elle.

     

    Cette qualité n'a pas été la moindre à contribuer à son succès : les commentateurs attirent l'attention sur sa capacité à épuiser ses adversaires, d'attendre patiemment que ceux-ci commettent la plus infime des erreurs. Magnus lui-même se définit comme un joueur agressif, mais l'audace n'est pas toujours nécessaire. « Quand vous jouez contre les meilleurs mondiaux, ils voient vos plans et vous ne pouvez pas gagner avec une attaque à la baïonnette, en avant tout le temps », dit-il « Vous devez vous contenter de ce qu'il y a. » Ses parents insistent sur le fait qu'il n'était pas plus rapide que ses soeurs (il a également deux soeurs plus jeunes, Ingrid 20 ans et Signe 17 ans) pour apprendre, mais qu'il continuait à avancer, concentrant son attention sur un sujet, tel que les marques de voiture, jusqu'à les connaitre à l'envers. Quand j'interroge Magnus sur cette maîtrise dans son enfance, il répond simplement « Je ne savais pas spécialement si j'étais bon pour ça ou pas. J'essayais juste de le faire. »

     Puis vient un moment clé. Juste avant son 8e anniversaire, dit Henrik « Ellen connaissait suffisament le jeu pour rendre une partie intéressante entre elle et moi. » Magnus s'asseyait et regardait et, un peu plus tard, nous a rejoint. Le dilemme d'Henrik était que si il jouait [volontairement] mal, ses enfants n'apprendraient rien, mais il ne voulait pas non plus les décourager. Il a donc commencé à jouer avec un matériel réduit - juste un Roi et un pion - ajoutant lentement les pièces au fur et à mesure qu'ils apprenaient le jeu. L'intérêt de Magnus commença à se développer, bien qu'Henrik affirme qu' « il voulait juste battre sa soeur. » Il avait toujours cet esprit de compétition, même en étant un jeune enfant ? « Oui, absolumment » répond Sigrun, « il l'a encore. » A t-il plus l'esprit de compétition que ses soeurs ? « Absolument. » Elle ri et désigne son mari : « il ne tient pas ça de moi, mais de lui. » Bientôt, il commença à participer à des tournois et, rapidement, à les gagner. A la maison, pendant le dîner, il commença à s'asseoir à part pour pouvoir étudier son échiquier en mangeant. « Il était dans la même pièce » se rappelle Sigrun « donc nous pouvions lui parler s'il le voulait, et il pouvait écouter ce dont nous parlions, et participer s'il le voulait. » Malgré ces repas étranges, ils étaient et demeurent une famille unie.

    à retrouver en entier sur Europe Echecs

     


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  • HABEMUS PAPAM !!!

    22 victoires, 12 nulles, et seulement 2 défaites...

    La statistique de Carlsen est simplement hallucinante à ce niveau!

    Carlsen est dorénavant ceint de la tiare échiquéenne !

     


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  • BLITZ WORLD CUP

    ET DE 3 POUR CARLSEN !

    DORENAVANT CHAMPION DU MONDE DES 3 CATEGORIES SIMULTANEMENT !

     

    Extrait du classement final du championnat du monde de "Blitz" (21 rounds)

    1. Carlsen Magnus NOR 17.0

    2. Nepomniachtchi Ian RUS 16.0

    3. Nakamura Hikaru USA 16.0

    4. Le Quang Liem VIE 14.0

    5. Mamedyarov Shakhriyar AZE 2822 14.0

    6. Aronian Levon ARM 13.0

    7. Anand Viswanathan IND 13.0

    8. Mamedov Rauf AZE 13.0

    9. Sargissian Gabriel ARM 13.0

    10. Morozevich Alexander RUS 13.0

     

     


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  • RAPID WORLD CUP

    Les échecs sont un sport qui se joue en un contre un

    et à la fin, c'est Magnus qui gagne !

    avec 113 participants et les huit meilleurs joueurs sur dix à l'entrée de cette compétition, le titre semblait ouvert. Carlsen a su jouer à son niveau et n'a perdu qu'un match sur 15 (contre Anand...ce qui fait entrevoir un super championnat du monde) 

    1. Carlsen Magnus NOR 11 pts

    2. Caruana Fabiano ITA 10,5

    3. Anand Viswanathan IND 10,5

    4. Aronian Levon ARM 10,5

    5. Morozevich Alexander RUS 10,5

    6. Tomashevsky Evgeny RUS 10

    7. Karjakin Sergey RUS 10

    8. Grischuk Alexander RUS 10

    9. Radjabov Teimour AZE 10

    10. Svidler Peter RUS 10

    11. Bacrot Etienne FRA 10


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  • METTEZ VOUS A LA PLACE DE MAGNUS CARLSEN !

    Le contexte : Norway Chess (Partie de blitz 4+2)

    10eme coup, Fabiano Caruana, 4eme joueur mondial, 2791 pts Elo, 180 de QI (si si ça existe...) vient de roquer avec les Noirs...

    En face, vous êtes Magnus Carlsen (on peut rêver...) 

    Que faîtes-vous?

    ...

     

    solution : 11 Fxa6 (impossible de reprendre avec le pion sinon Dxa8)

    et Caruana abandonne ! 


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  •  

    L'EVOLUTION DES OUVERTURES

     

    Les premiers coups aux échecs sont décisifs. Pourtant, les joueurs n'ont pas toujours usé de la même stratégie. Randal S. Olson, un assistant chercheur spécialiste des sciences informatiques à l'université du Michigan, est parvenu à montrer dans une série d'infographies relayée par io9 que depuis 1850, les opinions concernant les quatre premiers coups ont beaucoup évolué.

    Pour réaliser ces infographies, Randal S. Olson a parcouru un échantillon de données recueillies lors de 650.000 tournois d'échecs depuis le XVe siècle. Mais afin de garantir une exhaustivité à son étude, il n'a conservé que les données des parties s'étant déroulées entre 1850 et 2014.

    «Des centaines d'ouvertures ont été développées depuis 1850, explique-t-il sur son blog. Ça pourrait donc constituer un bon exercice de voir comment ces ouvertures ont évolué depuis.»

     En analysant le premier coup des blancs, il découvre que la stratégie de fond n'a pas évolué depuis 1850: pour gagner une partie d'échecs, il faut toujours se diriger vers le centre du plateau. Mais la manière d'y parvenir à totalement changé.

     «En 1850, les ouvertures avec les blancs étaient très homogènes: la plupart des experts jouait le pion roi [e4] (...). Les années 1920 voient apparaître un nouvel élan d'innovation avec la popularité croissante de l'ouverture Zukertort (cavalier en f3) et la partie anglaise (pion en c4).»

     Aujourd'hui, toutes ces stratégies sont utilisées par les joueurs d'échecs, et ont pour conséquence d'avoir modifié les stratégies de défense des noirs, qui ont dû s'adapter à chaque nouvelle ouverture.

     «L'essor du jeu du pion reine dans les années 1890 a entraîné l'envol de la stratégie du début fermé au même moment. Les ouvertures des pièces noirs ont, de manière similaire, connu une innovation soudaine dans les années 1920, avec le développement de la défense indienne en réponse au pion dame, et l'introduction de la célèbre défense sicilienne, en réponse au coup ordinaire du pion roi.»

     Au fil des ans, les stratégies utilisées aux échecs ne cessent donc de se diversifier.

     «Alors qu'en 1850, il y avait moins d'une centaine d'ouvertures uniques à la fin des deux premiers tours des deux joueurs, il y en a plus de 1.000 en 2014.»

     L'auteur tient toutefois à préciser que cela pourrait être dû à la densité des données récoltées pour les dernières années de son étude.

     


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  •  

     in memory of Vugar Gashimov...

     

    Vugar Gashimov (1986-2014) était un grand maître azerbaïdjanais.

     

    Il a été champion national à trois reprises, en 1995, 1996 et 19984. Au 1er janvier 2012, il était le 10e joueur mondial, avec un classement Elo de 2 761 points. Sa meilleure place au classement mondial furent sixième en novembre 2009 (avec 2 758 points Elo).

     

    Il est mort en janvier dernier d'une tumeur au cerveau.

     

    Un tournoi mémorial lui est consacré actuellement, avec dans le groupe A des grands noms : Carlsen, Nakamura, Caruana, Mamedyarov, Radjabov et Karjakin.

    à voir sur le site : www.shamkirchess.az

     


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  • Les vertus de l'apprentissage du jeu d'échecs à l’école

    • 1.Il développe certes les qualités classiques qu'on reconnaît aux jeux de réflexion : concentration, mémoire, créativité, anticipation mais bien plus que cela.
    • 2.Il offre un cadre pédagogique valorisant : jeu intellectuel dans lequel un jeune enfant peut battre un adulte "pour de vrai", il dédramatise les situations d'enseignement, nouvelles pour lui depuis l'entrée à la "grande école" notamment.
    • 3.Il permet de développer des qualités transférables à d'autres matières : raisonnement hypothético-déductif, capacité à argumenter, à verbaliser sa démarche...
    • 4.Il permet de développer les qualités émotionnelles de l'enfant : apprendre à gagner comme à perdre, apprendre à considérer le point de vue et la réflexion d'autrui, à contrôler ses émotions et tempérer les réactions intuitives.
    • 5.Il offre un cadre structurant pour des enfants qu'on dit dès le plus jeune âge en manque de repères : prise de décision, responsabilisation, autonomie, mixité, respect de l'autre et des normes de vie sociale puisque les pièces du jeu d'échecs ne font pas ce qu'elles veulent !

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  • LA MAUVAISE FOI...

    PIECE POSEE, PIECE JOUEE !

    Défaite de Carlsen en 2010 au championnat du monde de blitz contre Savchenko.

    La mauvaise tête de Magnus Carlsen signifie : "Non c'est pas vrai que j'ai posé mon roi avant de le changer de place bien que tout le monde l'ait vu "... bon après il abandonne en acceptant son erreur.

     Bigre !  Ca fait une drôle de tête un gars qui refuse la vérité !!!


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  •  TOURNOI DES CANDIDATS

     

    Place

    Participant

    Points

    1er

     Viswanathan Anand (IND)

    8,5

    2e

     Sergueï Kariakine (RUS)

    7,5

    3e

     Vladimir Kramnik (RUS)

    7

    4e

     Shakhriyar Mamedyarov (AZE)

    7

    5e

     Dmitri Andreïkine (RUS)

    7

    6e

     Levon Aronian (ARM)

    6,5

    7e

     Peter Svidler (RUS)

    6,5

    8e

     Veselin Topalov (BUL)

    6

    Tel est le classement final et inattendu du tournoi ! Papy Anand a sa revanche, Karjakin finit second, Aronian loupe complètement (encore!) son tournoi et Topalov doit avoir le moral dans les chaussettes... 


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  •  

    "Les combinaisons dans le jeu d'échecs sont pareilles à des mélodies.

    Je crois entendre pour ainsi dire la musique des coups... "

    Vladimir Nabokov

     


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  •  

    Une phrase qui donne un espoir à nous autres amateurs quand nous cherchons le coup parfait qui nous sauvera d'une situation périlleuse...

     

    Le difficile c’est ce qui peut être fait tout de suite,

    l’impossible, c'est ce qui prend un peu plus de temps

    George Santayana

     

     


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  • LA CAPITALE DES ECHECS 

    Le village allemand de Ströebeck, en Saxe, est considéré depuis le haut moyen âge comme celui des joueurs d'échecs. Selon le Duc de Brunswick, au XVII ème siècle, tous ses habitants y jouaient ... sans pour autant donner le jour au moindre joueur remarquable !.. En 1831, le Champion William Lewis, de passage à Ströebeck, joua contre le Champion Local. On dit que la victoire de l'anglais fut si aisée, et la stupéfaction du village telle, que tous les habitants prirent le deuil. Une telle passion ne pouvait que déteindre sur la vie quotidienne des villageois ... et jusqu'à leurs monnaies. Dès après la première guerre mondiale, Ströebeck réalisa une émission de monnaie. Elle donnait une intéressante vision du conflit de 14/18. Sur l'un des billets, on trouvait le portrait de Bismarck judicieusement qualifié de "Der Weltschachmeister" ("le champion du monde d'échecs"). Sur un autre, c'est le Président Wilson qui réalisait un mat en deux coups avec la mention "Das Narrenmatt" ("le mat des imbéciles"). Un autre encore présentait le Fou Français (Clémenceau) matant l'Empereur Germanique. Il s'agissait d'une émission de monnaie n'ayant, bien entendu, qu'une valeur locale limitée géographiquement au village. Elle a sans doute été créée en 1921 pour pallier la carence de la garantie de l'état (pendant six mois environ). C'est une personnalité locale, M. Malimann, qui en garantissait la valeur.

     


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  •  

    UNE VIE POUR LES ECHECS

     

     

    Des gens sont prêts à sacrifier des années de leur vie à l'étude, à la composition et à la pratique du jeu d'échecs. Le Français André Chéron (1895-1980), trois fois champion de France, publia en 1969 un traité sur les finales. Cet ouvrage est un véritable monument, 786 pages imprimées avec de tout petit caractères : des variantes et encore des variantes, un travail gigantesque. Chéron a pratiquement passé sa vie d'adulte à consigner ses travaux.

     


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  •  

    ZE HOMMAGE ! 

     

    En 1992, Vladimir Kramnik, alors âgé de 16 ans, remporta l'open de Dortmund. Dans une interview parue dans New in Chess, Kasparov déclara :

     « Le plus talentueux des joueurs que j'ai vus [à Dortmund] est Vladimir Kramnik. En termes de talent, il est définitivement le no 1. Je ne l'ai jamais dit auparavant, mais je pense qu'il est le seul qui joue aussi bien que moi au même âge. J'ai toujours souri en regardant le talent de Judit Polgár et ri en ce qui concerne Gata Kamsky, et je ne crois pas en un brillant avenir pour les autres participants du festival de Dortmund. Mais, à seize ans, Kramnik joue déjà des échecs de haut niveau. C'est un pur talent d'échecs. Il y a beaucoup de joueurs, mais il ne jouent pas aux échecs, ils déplacent les pièces, tandis que Kramnik joue aux échecs. »

     L'année suivante, Kasparov prophétisa que Kramnik serait un jour champion du monde, ce qui se fit en 2000. Sa victime ? Kasparov himself !

     


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  •  QUE CAÏSSA SOIT AVEC TOI !

    Caïssa est une dryade mythique de Thrace, représentée comme la déesse du jeu d'échecs (enfin, plus haut, c'est juste pour le fun).

     Le mythe de Caïssa n'existe pas dans l'époque antique, il provient d'un poème nommé Caissa: or The Game of Chess écrit en hexamètres latins par William Jones en 1763. Outre le texte en latin, le poème comprend de larges passages en anglais.

     Dans ce poème, Caïssa repousse d'abord les avances du dieu de la guerre, Mars. Blessé par ce rejet, Mars cherche l'aide du dieu des sports, Euphron, frère de Vénus, qui crée le jeu d'échecs comme cadeau pour que Mars gagne le cœur de Caïssa.

     Le poème de William Jones tire son origine première d'un poème latin de Marco Girolamo Vida, intitulé Scacchia Ludus (De Ludo scacchiorum). Traduit en italien par Marino, ce poème est inséré par lui dans le chant XV de son Adonis. Si William Jones rend hommage dans son œuvre tant au poème de Vida qu'à sa traduction par Marino, une grande part du poème est due à son imagination, notamment toute l'histoire de Caïssa, contée dans le style d'Ovide. L'attribution de l'invention des échecs à Euphron pour le compte de Mars n'est qu'une invention poétique, puisque l'origine du jeu est attribuée aux Indes de façon certaine.

     Il est fréquemment fait allusion à Caïssa dans les commentaires sur le jeu d'échecs. Garry Kasparov utilise la référence de temps à autre dans My Great Predecessors. La déesse est employée en référence à la chance (Caïssa était avec moi!), en particulier dans des situations peu claires, par exemple suite à des sacrifices.

     

     

     

     


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  • TOURNOI DES CANDIDATS: LE TIERCE GAGNANT !

     

    Le site Europe Echecs propose de voter pour le joueur qui a les meilleures chances de remporter le tournoi des candidats en mars, qualificatif pour le championnat du monde qui aura lieu en fin d'année.

    Voici les côtes de chacun :

     

    Levon Aronian (ARM, 2826) -Qualifié au Elo 2012-13- 2/1

    Vladimir Kramnik (RUS, 2787) -Vainqueur de la Coupe du Monde 2013- 4/1

     Viswanathan Anand (IND, 2773) -Ancien Champion du Monde- 14/1

    Veselin Topalov (BUL, 2785) -Vainqueur du Grand-Prix 2012-13- 15/1

     Sergey Karjakin (RUS, 2766) -Qualifié au Elo 2012-13- 39/1

     Shakhriyar Mamedyarov (AZE, 2757) -Second du Grand-Prix 2012-13-48/1

    Peter Svidler (RUS, 2758) -Nommé par le pays organisateur- 56/1

     Dmitry Andreikin (RUS, 2709) -Finaliste de la Coupe du Monde 2013- 62/1

     

     

     

     

     


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  •  

     

    ROUGE ET BLANC, COULEURS PREMIERES DU JEU

     

    Jusqu’au milieu du XIIIe siècle sur l’échiquier occidental ne s’affrontent pas encore des pièces blanches et des pièces noires, comme c’est le cas dans le jeu d’échecs contemporain, mais bien des pièces blanches et des pièces rouges. Cette opposition de couleurs n’était certes pas celle que l’Occident avait héritée de l’Islam. Dans le jeu indien puis musulman, s’affrontaient à l’origine – et s’affrontent encore aujourd’hui – un camp noir et un camp rouge, deux couleurs qui formaient un couple de contraires. Ici aussi, il a fallu repenser un aspect du jeu, et le repenser rapidement car l’opposition du noir et du rouge, fortement signifiante aux Indes et en terre d’Islam, n’avait pour ainsi dire aucune signification dans la symbolique occidentale des couleurs. On transforma donc le camp noir en camp blanc, l’opposition du rouge et du blanc constituant pour la sensibilité chrétienne de l’époque féodale le couple de contraires le plus fort.

     

    À ce choix du couple blanc‐rouge, rapporté par Michel Pastoureau aux environs de l’an mil, succéderait progressivement, à partir du XIIIe siècle, l’opposition blanc/noir. « Car entre‐temps la couleur noire avait connu une promotion remarquable et, surtout, les théories d’Aristote sur la classification des couleurs s’étaient largement diffusées et faisaient du blanc et du noir deux pôles extrêmes de tous les systèmes. Vers le milieu du siècle suivant, sans avoir totalement disparu, les pièces rouges étaient devenues rares : le jeu d’échecs était mûr pour entrer dans cet univers du noir et blanc qui caractérise la civilisation européenne à l’époque moderne ».

     


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    MINIATURE : LE MAT DE LEGAL

    C'est une miniature (mat ou abandon en moins de 20 coups) célèbre qui aurait été disputée entre Kermur de Legal et Saint-Brie en 1750 à Paris. Il consiste à sacrifier la Dame pour intégrer les deux cavaliers et un fou et exploiter la faiblesse de la case f7.

     

     

    1. e4 e5 

    2. Fc4 d6 

    3. Cf3 Fg4?! (coup douteux) Cf6 est meilleur 

    4. Cc3 g6? Cf6 est meilleur 

    5. Cxe5!! (excellent coup) Fxd1?? (coup perdant) Fe6 est le coup défensif adéquat

    6. Fxf7+ Re7 

    7. Cd5 mat

     


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  •  UN CHAMPIONNAT DU MONDE

    SE JOUE-T-IL DANS LES TOILETTES ?

     

     

    Extrait du Monde en 2006 :

    "Le Russe Vladimir Kramnik est devenu le champion du monde des échecs après sa victoire vendredi sur le Bulgare Veselin Topalov, à Elista (Russie). Les deux champions avaient auparavant fait match nul (6-6) au terme des douze parties et se sont départagés au cours d’un tie-break.

     

    Auparavant la confrontation avait tourné au psychodrame à cause des séjours aux W.C…

     

    Le 28.09.2006, alors qu’il était mené 3 points à 1, le Bulgare Vesselin Topalov, à la veille de la 5e partie, a, dans une protestation officielle, menacé de ne pas jouer si n’étaient pas modifiées les règles concernant la salle de bains attenante à la salle de repos de chaque joueur. En clair, le Bulgare soupçonnait Kramnik de se rendre fréquemment aux toilettes pour utiliser un logiciel d’échecs.

     

    Dans sa demande, le bulgare affirme qu’ « après chaque coup M. Kramnik se dirige immédiatement vers la salle de repos et, de là, directement aux toilettes. Pendant chaque partie, il s’est en moyenne rendu 25 fois dans la salle de relaxation et plus de 50 fois aux toilettes. » Les toilettes ne sont pas équipées de vidéosurveillance… Topalov exige donc que les joueurs utilisent les toilettes publiques, sous la surveillance d’un arbitre.

     

    Le comité d’appel a répondu que les chiffres cités par les Bulgares étaient exagérés, même si le Russe rendait « un nombre inhabituel de visites » à sa salle de bains. Il a donc décidé que les joueurs iraient dans des toilettes communes. Kramnik a alors, lui aussi, menacé de ne pas jouer si les conditions contractuelles n’étaient pas respectées. Son manager a expliqué que Kramnik buvait beaucoup d’eau pendant les parties et qu’aimant marcher pendant que son adversaire joue, il se servait de la salle de bains comme extension de sa salle de repos, trop petite.

     

    Il se trouve que le Bulgare Topalov est le joueur de haut niveau le plus soupçonné de tricher. En juillet 2006, le grand maître russe Sergueï Dolmatov a exprimé ses doutes sur la régularité de son ascension fulgurante au sommet en deux ans. Dolmatov dit avoir trouvé des coïncidences surprenantes entre certaines séquences jouées par Topalov et celles du programme informatique Rybka. Topalov est, par ailleurs, surnommé "Phonito" dans le milieu, soupçonné d’utiliser une très discrète oreillette sans fil.

     

    La pression a atteint son comble le 29.09.2006, au début de la 5e partie. Alors que sa pendule était enclenchée, Kramnik, se sentant insulté par cette affaire et désireux de ne pas céder dans cette guerre psychologique, est resté dans sa salle de repos, attendant que ses toilettes personnelles soient ouvertes. Ce qui n’a pas eu lieu, et le Russe a été déclaré forfait par l’arbitre."

     

     

     


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  • GARE AU GAMBIT !!!

    Le Capitaine William Davies Evans

     

    Le gambit porte le nom du capitaine de navire gallois William Davies Evans, le premier joueur à l'avoir pratiqué. La première partie connue avec le gambit est Evans-Mc Donnell (1827), bien qu'un ordre de coups légèrement différent fut employé (1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fc4 Fc5 4.O-O d6 et alors seulement 5.b4). Le gambit devint populaire peu après, et fut employé fréquemment lors du match entre McDonnell et La Bourdonnais de 1834. Des joueurs comme Adolf Anderssen, Paul Morphy et Mikhail Tchigorine le reprirent à leur compte. Il n'eut plus les faveurs au xxe siècle, bien que des joueurs tels que John Nunn et Jan Timman y aient eu recours à la fin des années 1970 et au début des années 1980; dans les années 1990, Garry Kasparov en a fait usage dans quelques-unes de ses parties, notamment une victoire en 25 coups contre Viswanathan Anand à Riga en 1995 , ce qui suscita un bref regain d'attention pour ce gambit.

     Ce qui est curieux dans cette histoire, c'est que Evans n'a jamais voulu jouer ce coup, l'avance de deux cases du pion du Cavalier de la Dame fut fortuite et non désirée par le capitaine ! Cette erreur donna, cependant, une des plus belles parties jamais jouées "La Toujours Jeune" contre Anderssen.

    Les gambits étaient fort populaires à l'époque, car ils favorisaient l'initiative du joueur qui les mettait en jeu. Aujourd'hui, la théorie échiquéenne a rendu son verdict : face à un adversaire désarmé, un gambit est une arme redoutable, alors que face à un joueur aguerri, elle dessert le joueur qui l'utilise, lui procurant au mieux une nulle.


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  • LA CLASSE TCHEQUE !

     

    La réputation de sportivité de Vlastimil Hort n'est pas usurpée, jugez-en plutôt :

     A l'occasion du match contre Spassky comptant pour le tournoi des candidats 1978. Spassky tomba malade et ne pouvait plus jouer. Il épuisa les jours de report normalement autorisés sans qu'il soit à même de reprendre de combat. Alors que Hort aurait pu réclamer le gain du match par forfait, il offrit à Spassky le bénéfice de ses propres jours de report de façon à ce que l'ancien champion du monde puisse se rétablir, un geste particulièrement élégant. La dernière partie de ce match fut curieuse : Hort eut une position clairement gagnante mais oublia la pendule de façon inexpliquée et perdit au temps, offrant la victoire de la partie et du match à Spassky.

     


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  • Friedrich Sämisch (1896-1975) était un grand maître allemand.

    On retient surtout de lui ses contributions à la théorie des ouvertures (variantes Sämisch de la défense est-indienne et nimzo-indienne).

    Pourtant, Fritz réussit aussi un petit exploit dans sa carrière :

    Sämisch était réputé pour son indécision, de telle façon que lors d'un tournoi en Suède, il perdit ses 13 parties au temps !

    Et dire qu'on se désole des zeitnots d'Ivanchuk !

     


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    « La façon dont un humain joue aux échecs a beaucoup plus en commun avec la façon dont nous conduisons une voiture que de la façon dont les ordinateurs jouent aux échecs. »

    Garry Kasparov

     

    Bon... la voiture en haut est conduite par Garry... nous c'est plutôt ...

     


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    "Ayant été proche des artistes et des joueurs d'échecs, je suis arrivé à la conclusion personnelle que bien que tous les artistes ne soient pas des joueurs d'échecs, tous les joueurs d'échecs sont des artistes."

    Marcel Duchamp , artiste et joueur d'échecs

     


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